Mini-sommet de Goma : chantage de l’UNC !

Par Nzakomba.

Par un tract appelé lettre ouverte publiée ce jeudi 10 septembre dans la presse, scooprdc.net apprend que la population de Goma réserverait un accueil catastrophique au chef de l’État Félix Tshisekedi. Pour cause, la condamnation de Vital Kamerhe par les instances judiciaires et le refus de ces dernières à lui accorder la liberté provisoire.

Vrai ou faux ? Seuls les caciques de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) pourront le dire. Mais sinon, si par absurdité l’on pouvait reconnaître la véracité de ce message tendancieux et menaçant, l’on devrait alors reconnaître comme pense une certaine opinion que la RDC n’a pas de chance. Non sans raison, car en effet, vouloir faire le jeu des politiciens qui n’ont jamais reconnu leur forfait est une preuve d’aliénation et d’ignorance.

Pour les gomatraciens, ils doivent savoir que le procès de leur  » leader » comme ils le disent, a été suivi par tous, et il y a que cette partie du territoire national qui voit en ce procès une injustice. Et pourtant, l’avocat général Kaluba a démontré ce qu’est le détournement contrairement au vol. Ses explications ont été aussi claires que les avocats de Kamerhe n’ont su quoi dire dans leur défense, le monde en est témoin.

A ce jour, les avocats de Samih Jamal ont commencé à délier leurs langues et la vérité est connue de tous. Il serait juste et honnête pour ceux qui menacent le chef de l’État pour une décision rendue par la justice, de savoir que leur leader n’est pas un enfant de cœur. Penser autrement n’est que népotisme et ethnicisme. Par contre, le «gomatraciens» peuvent-ils expliquer l’enrichissement subite de leur frère VK et celui de son entourage dont sa femme et son cousin Daniel Nkingi, dit Daniel Massaro ?

VK avait affirmé lors de son procès qu’il avait vendu ses propriétés pour financer l’élection de candidats députés de son parti, alors que les gomatraciens expliquent toutes les acquisitions immobilières de VK et celles de sa femme et cousin avant d’exiger sa libération.

Dans une société civilisée, l’on rend compte de ses agissements pour avoir de la hauteur. Être partenaire, frère, ami ou conjoint du président n’est pas un chèque en blanc.

  • Bendélé Ekweya té

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