Didi Kinuani face au conflit parcellaire qui l’oppose à la libanaise Nawel : « c’est bien triste qu’une usurpatrice crie à l’escroquerie ! »

Par Owandi.

Dans un article publié par Scooprdc.net tout récemment, la femme d’affaires libanaise Nawel, patronne de la firme Nawel Kdouh Entreprenariat (NKE) accusait le diamantaire congolais Didi Kinuani de tentative d’escroquerie au sujet d’un deal immobilier qu’ils ont conclu en 2014. Selon l’avocat de cette dernière, monsieur Kinuani voudrait s’approprier deux immeubles construits dans sa parcelle située au n° 144/A du boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe par sa cliente, en violation du contrat de partenariat bien signé.

«En principe, nous ne devrions pas réagir étant donné que l’affaire est pendante devant le tribunal du commerce. Mais comme elle a utilisé la voie des médias pour nous diaboliser, nous nous livrons aussi à cet exercice pour laver notre image méchamment et gratuitement détruite», déclare le très célèbre diamantaire Didi Kinuani à Scooprdc.net, face aux accusations portées contre lui et qu’il qualifie sur toute la ligne de «fuite en avant d’une partenaire pas très catholique, qui voulait malicieusement le déposséder de sa parcelle en pleine Gombe».

«J’avais un deal avec la Procrédit pour l’érection d’un immeuble dans ma parcelle situé le long du boulevard du 30 juin, dans laquelle il y avait quand même une bâtisse qui me servait de bureau et de comptoir de liaison de toutes mes activités. Ayant eu vent je ne sais comment de ce deal, madame Nawel que m’a amenée Pasteur Pépé, est venu me proposer que je pouvais le réaliser avec elle dans un partenaire win-win de 50-50. Je ne savais même pas que c’était un appât ! J’ai accepté. Après avoir détruit ma maison, elle viendra me dire qu’après l’étude du sous-sol qui a révélé la découverte d’une couche d’eau qui implique des charges financières supplémentaires, elle ne peut m’accorder que 30% au regard des charges de construction qui incombent exclusivement à sa charge. Je n’ai pas discuté malgré que le contrat était déjà signé», relate Didi Kinuani en faisant remarquer que les échéances pour la fin de la construction de ces deux immeubles telles que convenues à 8 mois pour le premier immeuble de trois niveaux et 36 mois pour le deuxième immeuble de 14 niveaux, n’ont pas été respectées par sa partenaire. Ce qui a conduit à la signature d’un autre avenant.

Le diamantaire qui se dit faussement mis en accusation par sa partenaire, reproche par contre à celle-ci, non seulement de n’avoir pas respecté les échéances de fin des constructions fixées dans le nouvel avenant signé le 19 octobre 2018 qui prévoyait 8 mois pour le premier immeuble de 3 niveaux et 24 mois pour le deuxième immeuble de 14 niveaux, mais aussi les manœuvres engagées par la libanaise pour changer le certificat d’enregistrement de la parcelle à son insu.

En effet, à bien lire le deuxième avenant, le premier immeuble devait être fin prêt en juillet 2019 tandis que le second devrait l’être en octobre 2020. Mais sur terrain, aucun de deux ne donne l’air de d’être achevé maintenant. Aussi, était-il convenu dans cet avenant que le certificat d’enregistrement de la parcelle de Didi Kinuani mise grandement en valeur par madame Nawel, ne pouvait être changé qu’après la fin de tous les travaux.

«Imaginez que ma partenaire est parvenue sur base de la photocopie en couleur de mon certificat d’enregistrement à se faire fabriquer 27 certificats pour les appartements inachevés. Sur un immeuble convenu à 3 niveaux, elle a ajouté deux autres niveaux sans m’en informer. Et quand je lui demande tout ça, elle m’amène en bateau. Quand je lui demande de me dire clairement la hauteur de son apport financier dans notre partenariat, elle en fait un tabou. Face à toutes ces manœuvres pour m’exproprier de ma parcelle, je l’ai traînée devant la justice surtout que l’article 4 alinéa 1 de l’avenant n°002 dont se vantent ses avocats, prévoit la résolution et ce, sans préjudices des dommages et intérêts», révèle Didi Kinuani.

A son avocat, Me Charles Ahoto de conclure : «c’est mon client qui a porté plainte et non le contraire parce que très sûrs et convaincus que la raison est de notre côté. Les autres s’agitent en manipulant la presse au lieu de rester sur le terrain de la justice qui est le nôtre. Mais nous, nous restons droits dans nos bottes et faisons confiance en notre justice».  

Dossier à suivre !

  • Bendélé Ekweya té

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