Par Ben Lévi.
C’est depuis la semaine passée qu’une rumeur circulait déjà dans la capitale Kinshasa, faisant état de la sortie de Vital Kamerhe de la prison pour la clinique Nganda au quartier Jamaïque à Kintambo.
Mais certains faits troublants viennent battre en brèche cette thèse, car d’après certaines sources judiciaires, l’homme n’est ni en prison, ni à l’hôpital. De plus en plus, les violons s’accordent qu’il serait sur l’avenue Ouganda, dans l’ex-résidence de sa femme Hamida. Ex-résidence, parce que son déguerpissement n’est qu’une question d’heures maintenant.
Et d’autres langues n’hésitent pas d’affirmer que l’altercation que les huissiers de justice ont eu avec la garde républicaine lorsqu’ils ont approché cette résidence pour exécuter l’ordre de déguerpissement, est due au fait que VK s’y trouvait, et en bon dribbleur, il aurait déjà graissé les pattes de cette garde, commise à la résidence de Joseph Kabila.
Pour éviter que les choses ne se gâtent, le ministre de la justice et celui de l’intérieur feraient mieux de tirer cette affaire au clair. Car bientôt, les mouvements citoyens risquent de monter au créneau et l’on criera à l’acharnement. Le silence de l’UNC et de tous ceux qui ne cessaient de faire pression sur la justice, prouve suffisamment que le condamné Kamerhe Vital se la coule douce quelque part dans Kinshasa.