Par Ginno Lungabu.
Les agents de l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA) vont bientôt s’adonner activement aux activités qui sont les leurs ce, grâce au plaidoyer fait par le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique au dernier conseil des ministres de ce vendredi 4 septembre. En effet, José Mpanda a présenté le projet INERA sur le renforcement de la résilience et du bien-être des petits producteurs agricoles pendant et après la pandémie à Covid-19 en République Démocratique du Congo.
Avocat de formation, tel à la barre, il a défendu ce projet en indiquant que l’irruption de la pandémie COVID-19 en RDC a engendré une crise multidimensionnelle dont les effets sont déjà perceptibles. Il a démontré les conséquences des restrictions de mouvement consécutives à la COVID-19 pour les producteurs agricoles et le déséquilibre de la fourniture des intrants agricoles (semences améliorées, plants et géniteurs animaux) qu’elles entraînent.
Avec des données à l’appui, José Mpanda a alerté qu’un déficit des matériels de reproduction végétale et animale est prévisible chez les petits agriculteurs à la prochaine saison culturale après les mesures de confinement. C’est pour faire face à ce risque de carence des matériels de reproduction que, l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA), lui a présenté un projet de renforcement de la résilience et du bien-être des petits producteurs agricoles pendant et après la pandémie à COVID-19. Ainsi, ses arguments ont convaincu le Conseil des ministres qui a adopté ce projet et chargé le Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget et le Ministre des Finances de procéder au paiement progressif du marché sollicité.
Il faut signaler depuis son avènement à la tête du MRSIT, José Mpanda se bat pour la rédynamisation de tous les centres de recherche sous tutelle. Mais en ce qui concerne particulièrement l’INERA dont les prouesses ont fait à l’époque la fierté de l’ex-Zaïre, José Mpanda a arraché, lors de son voyage en Serbie en octobre 2019, un protocole d’accord lié à la fois à la recherche scientifique et à l’agriculture avec la firme serbe Dudervic pour que cette dernière vienne tester le sol congolais en vue de la culture de blé, soja et bien d’autres produits de l’agriculture.
Et pour ce projet, José Mpanda a déjà disponibilisé 4.400 hectares de l’INERA sur l’ensemble du pays en faveur des partenaires serbes qui seraient déjà venus en RDC n’eût été la pandémie de Covid-19. La répartition de ces sites se présente de la manière suivante : Yangambi (1000ha), Kipopo (150ha), Gimbi (225ha), Ngandajika (1200ha dont 200 à négocier avec la ferme Mpoyi l’actuel occupant) et Mvuazi (25ha).