Par Danny Mangbau.
L’ancien Président Américain William Jefferson Clinton dit « Bill Clinton », a préconisé, vendredi 4 septembre dernier, un dialogue et une réconciliation pour juguler la crise sécuritaire à l’Est de la RDC. Une proposition que plus d’un congolais qualifie de lâche et hypocrite, au regard de tout ce dont cet ancien président et ses lobbies ont créé en Afrique Centrale, et particulièrement en République Démocratique du Congo.
En effet, à son arrivé à la maison Blanche en 1992, Bill Clinton avait déclaré à la face du monde qu’il était temps que le continent africain change de visage, et particulièrement les dirigeants qui n’avaient que trop duré au pouvoir. Il avait encore dit, que la RDC alors Zaïre, était trop grand et trop riche pour constituer un seul État. Et il est aujourd’hui un secret de polichinelle que les réunions qui avaient précédé l’envahissement du Zaïre se tenaient au Kansas, la patrie de Clinton. C’est Bill Clinton qui enverra Bill Richardson auprès du Maréchal Mobutu avec un message du genre: » si tu ne quittes pas le pouvoir, ton cadavre sera traîné dans les rues de Kinshasa… ».
Après avoir vaincu Mobutu, la volte-face de Laurent Désiré Kabila fait dire à Madeleine Albright, alors secrétaire d’État de Clinton que les Tutsis étaient comme la prunelle de ses yeux et que le temps de LDK était révolu. Tous les congolais connaissent la suite.
Curieusement, c’est ce même Bill Clinton qui prêche la réconciliation et le dialogue. Mais s’il en est ainsi, les congolais vont se réconcilier et dialoguer avec qui ? Puisqu’il y a eu déjà Sun City, Lusaka, Gaborone, Addis-Abeba etc. Les congolais n’ont jamais franchi une frontière pour envahir un pays frontalier quelconque.
D’où la prédication de l’ancien président Américain Clinton, qui en réalité est le véritable pyromane de la région de Grand-Lacs, est un aveux d’échec et une tentative d’obtenir ce qu’ils n’ont pu obtenir par la force, au prix d’un génocide au Congo dont le monde fait semblant de reconnaître mais difficile à oublier par les Congolais mêmes des générations futures. Bill Clinton et sa fondation seront jugés par l’histoire.