Par Dorcas Nzumea.
L’insécurité continue de battre son plein dans la ville province de Kinshasa, bien que le commissaire provincial se bat avec les moyens mis à sa disposition pour y remédier. Mais mercredi 2 septembre, un nouveau cap vient d’être franchi par les malfaiteurs qui ne se limitent plus à enlever, puis dépouiller leurs victimes de tout, mais c’est maintenant une rançon à la famille qui est exigée assortie de menaces de mort.
Si plusieurs témoignages confirment la multiplication des cas d’enlèvements par des faux taxis jaunes appelés communément ”Ketch », l’on peut craindre l’allure que prend cette activité macabre. En effet, dans le lot des victimes de mercredi 2 septembre, une jeune fille qui pensait prendre place à bord d’un taxi devant l’Institut Supérieur de Commerces (ISC) qui se trouve à deux pas du commissariat provincial de la police, s’est retrouvée entre les mains de ravisseurs.
Ce rapt a été suivi d’une demande de rançon de 1.000 $US directement adressée au papa de la victime. Dans un audio d’une minute trente-huit secondes, les kidnappeurs en contact avec le père de la fille, affirment clairement qu’ils ont embarqué la victime devant l’ISC alors qu’elle attendait un taxi. C’est ainsi qu’elle a été conduite par force à Kinkole dans la commune de la Nsele. Pour sa libération, les ravisseurs exigent le montant ci-haut indiqué, affirmant qu’au cas contraire, c’est le cadavre de sa fille qu’il verra à la télévision.
Le ministre provincial de la Sécurité est appelé d’urgence à prendre des dispositions pour que ces enlèvements cessent rapidement. Sinon, il y a risque que les kinois qui ne supportent pas qu’on se foute d’eux, puissent se prendre en charge et que l’on assiste aux scènes de règlements de compte.