Par Espoir Séraphin Tshitenge.
Au lendemain de l’ouverture de la vente d’un lot important de maïs du gouvernement en provenance du centre de production Laurent Désiré Kabila à Kaniama-Kasese, Micho Kaputa, un opérateur économique et membre de l’Union des artisans et opérateurs économiques de petites et moyennes Entreprises (UNAPAS) avait annoncé pour ce mardi 1er à Kananga la vente d’un lot de maïs à 1500FC la mesure communément appelé dans l’espace Kasaï « meka » (2Kgs) .
Il a indiqué que son action vient appuyer celle du chef de l’État et du gouvernement en inondant les marchés de consommation de ménages en maïs, pour stabiliser le prix pendant cette période de crise à Kananga
Micho Kaputa a par la suite plaidé pour que les autorités revoient le prix du sac de maïs vendu à 36.000 fc et les modalités de vente :
« Je demande aux autorités de rabaisser le maïs au prix de 1000 fc le « meka », pour permettre à toutes les couches de la population de s’en approprier, le prix de 36.000 fc par sac est cher. Juste quand on fait de petit calcul le « meka » revient à 2.250 fc ce qui s’apparente au prix actuel du marche », a-t-il conclu en demandant l’interdiction de vente au gros de peur que les commençants puissent acheter tous les stocks et revendre en imposant leur prix par spéculation.
L’on rapporte que la ville de Kananga chemine lentement vers la période dite de « soudure » où les prix de denrées alimentaires surtout du maïs augmentent sur le marché. Ce phénomène est dû à la pénurie saisonnière et le fruit du changement de période culturale selon qu’on est producteur de la partie ouest du pays, ou de la partie sud-ouest.
L’année dernière, un « meka » de maïs a été acheté jusqu’à 8.000FC entre octobre et novembre malgré l’arrête du gouverneur le fixant à 1.000FC.