Par Ben Lévi.
Mise sous mandat d’arrêt provisoire (MAP), puis transférée ce samedi 29 août à la prison centrale de Makala, madame Yvette Sequeira Kimbuta connue sous l’appellation de « maman Yvette Kimbuta », a, dans une lettre de deux pages, sollicité sa remise en liberté provisoire auprès du procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.
L’on peut lire dans sa lettre ce qui suit: » non seulement que j’estime qu’il n’existe pas des indices sérieux de culpabilité à ma charge d’autant plus que le contenu de l’acte transactionnel n’a altéré aucune vérité, ma fuite n’étant même pas à craindre car je suis épouse du sénateur André Kimbuta Yango, notre adresse est notoirement connue par toute personne de bonne foi ; Dans ses investigations, sans inviter le notaire, le conservateur des titres immobiliers, monsieur Emmany Luwenga Muana, frère du plaignant ni leur conseil, le magistrat instructeur prendra la peine de me placer sous MAP le vendredi 28 août pour être acheminée en toute célérité inquiétante à la Prison Centrale de Makala dès 6h00 du matin de ce samedi 29 août 2020. Je sollicite donc ma liberté provisoire moyennant paiement du cautionnement qui me sera exigé… « .
Pour rappel, Madame Kimbuta est poursuivie pour extorsion de signature, faux en écriture et usage de faux, dans une histoire d’immeuble qu’elle aurait mal acquis et que l’un des héritiers l’attaque au parquet. D’où l’acte transactionnel de 100.000$ subsidiaires à la vente, apparaîtrait comme un moyen de pression pour extorquer les signatures de ces héritiers et abandonner toute poursuite à l’avenir.
Seulement, ces soupçons tombent au pire moment pour la femme d’André Kimbuta. Car certains juristes estiment trop facile de ne pouvoir rien se reprocher dans l’acquisition de cet immeuble, et faire un don de 100.000$ à ces héritiers, juste pour étouffer une première tentative de plainte ! Il y a donc selon ces hommes de droit anguilles sous roche. Dossier à suivre!
