Par Owandi.
Ministre des Droits Humains, André Lite a présenté et demandé au Conseil des ministres de vendredi 28 août le soutien de la candidature du Professeur Rémy Ngoy Lumbu au poste de Président de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Exposant sur le sujet, André Lite a indiqué que le candidat proposé, Docteur en droit, occupe déjà la fonction de Vice-président de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Le ministre des droits humains est très convaincu que sa présence renforcera donc l’image de la République Démocratique du Congo. A ce sujet, il a demandé au Conseil des Ministres de soutenir cette candidature et de mettre à sa disposition les moyens de faire sa campagne. Et un lobbying devra être fait à son sujet. Après débats et délibération, le Conseil a adopté cette candidature.
Avec son sang de juriste-avocat, André Lite ne porte pas de gants ou n’a pas de langue dans sa poche pour défendre tout ce qui est lié à son secteur des droits de l’homme. C’est comme ça par exemple qu’il s’est farouchement opposé récemment à la récente déclaration ci-dessous de l’ambassadeur rwandais en Rwandais en RDC, Vincent Karuga sur son compte Twitter :
«Malgré les dénégations de ce diplomate étranger au sujet des millions des victimes congolaises du fait d’une soldatesque aux ordres qui a envahi, à un moment donné de l’histoire notre pays, cela ne change en rien l’engagement maintes fois réitéré des congolais à pérenniser leur mémoire, en plus de réclamer justice à leur nom. Mettons en garde ceux qui, dans les Grands-Lacs africains, croient faire marcher le train de l’histoire à reculons. Qu’on se le tienne pour dit», a ainsi réagi André Lite.
En ce qui concerne les tueries de cinq élèves finalistes et l’enlèvement de certains de leurs examinateurs qui s’apprêtaient à passer les derinères épreuves de TENAFEP dans le territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu le jeudi 27 août dernier, non seulement qu’André Lite se dit très attristé en condamnant avec la dernière énergie ce drame aux allures barbares, mais aussi il demande à l’auditeur général des FARDC d’enquêter sur ces crimes aux fins d’amener leurs auteurs de rendre compte conformément à la loi.