Par Ginno Lungabu.
L’évêque Pascal Mukuna, responsable de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK) a été acquitté depuis le samedi 22 août dernier par le Tribunal de Grande Instance de la Gombe, mais sa sortie de la Prison de Makala intervendra ce mardi 25 août. Chez lui à Bandalungwa, derrière la Clides, et au siège de son église toujours à Bandal, c’est la fête. Selon l’un de ses proches, l’évêque Pascal n’a pas été libéré le même jour de son acquittement pour vraisemblablement lui éviter un triomphalisme le dimanche à son église.
Poursuivi pour viol, rétention illégalement des documents parcellaires et menace de mort dans le dossier qui l’opposait à madame Mamie Tshibola, les trois chefs d’accusations contre lui n’ont pas eu d’accises juridiques devant conduire à sa condamnation. «Une femme violée ne revient pas plus de trois fois vers son violeur pour le même acte posé avec plaisir», a déclaré l’un des avocats de Pascal Mukuna pour balayer l’infraction de viol.
L’avocat ajoute que la rétention de documents parcellaires n’a pas non plus été approuvée d’autant plus que lesdits documents sont détenus par les ayants-droits du défunt Kantshia, ancien collaborateur de Pascal Mukuna. Tout comme l’infraction de menaces à mort n’a pas eu de preuves. Le jour du délibéré, deux juges étaient pour l’acquittement mais le président de la chambre, lui, tenait à la condamnation. Voilà qui avait bloqué le verdict et conduit au changement de composition de la chambre.
«Le coup que le FCC voulait fourrer à notre pasteur de l’ACK pour le réduire au silence a échoué malgré plus de trois passés à Makala», déclare l’un des proches de Pascal Mukuna, chantant la victoire. Ce dernier doit-il continuer son combat avec son mouvement «Eveil Patriotique» pour dénoncer les crocs-en-jambes des caciques de l’ancien régime et leur autorité morale envers le nouveau régime de Tshisekedi ? Réponse du concerné dans quelques jours.