Par Espoir Séraphin Tshitenge.
Dans une interview ce lundi 10 août à Scooprdc.net, le PROVED du Kasaï Central 1, Léon Tusuesue a confirmé la reprise effective des cours pour les élèves finalistes des cycles primaire et secondaire en rappelant au même moment aux chefs d’établissements, enseignants et écoliers concernés par cette reprise de s’en tenir au respect strict des règles et gestes barrières préalablement fixés par le ministre de tutelle, en vue de briser la chaîne de contamination au nouveau coronavirus.
« Nous confirmons l’effectivité de la reprise des cours ce lundi 10 août 2020 à 07h 30′ de tous les élèves finalistes tant au primaire qu’au secondaire », a-t-il assuré avant d’ajouter que « les parents ont apprêté leurs enfants à renouer avec le chemin de l’école dans les conditions requises au contexte actuel » en insistant sur la gratuité des épreuves nationales dans toutes les écoles publiques.
Le directeur de l’EPST/Kasai Central 1 rappelle, en outre, que « seuls les élèves des écoles privées qui organisent le cycle primaire, doivent payer 13.000 francs congolais ». Quant aux finalistes du secondaire, les frais de participation aux épreuves nationales sont fixés comme suit : 41.000 FC pour les épreuves préliminaires et 30.000 FC pour la session proprement dite.
Même son de cloche à la province éducationnelle Kasaï Central 2 où l’Inspecteur provincial principal et PROVED ad intérim, Toupy Kubulana a constaté que les élèves des classes terminales de son entité éducationnelle ont renoué avec le chemin de l’école ce 10 août. A cette occasion, il a encouragé les écolières victimes des grossesses non-désirées à reprendre aussi les cours pour parachever l’année scolaire 2019-2020.
Et de rappeler que : « les parents et élèves hésitants n’ont plus de raison de douter de l’effectivité de la reprise des cours ce jour ». Toutefois, l’IPP Toupy Kubulana prévient aux uns et aux autres la nécessité de respecter les règles et gestes barrières contre le Covid-19.
Il faut signaler que les cours avaient été suspendus depuis mars 2020, au lendemain de l’annonce par le président Félix Tshisekedi, de l’État d’urgence sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus.
