Par Ben Lévi.
Alors qu’ils ont annoncé avec pompe ne pas être concernés par la rentrée scolaire des élèves des 6ièmes années ce lundi 10 août, les membres du Syndicat National des Ecoles Catholiques n’ont eu que leurs yeux pour constater cette rentrée être effective au sein même des écoles conventionnées catholiques. Finalement, leur communiqué annonçant la grève n’a été que du bluff.
En effet, un reporter de scooprdc.net est descendu dans quelques écoles de la capitale ce lundi pour se rendre compte de l’effectivité ou pas de la rentrée, et chose étonnante, au sein même des écoles catholiques réputées dures envers le gouvernement. Les élèves ont repris les cours au collège Boboto, collège Saint Joseph, Lycée Sacré-Coeur, Athénée de la Gombe, Lycée Madame De Sévigné, Collège Saint Jean-Baptiste et tant d’autres. Pari gagné pour le gouvernement à travers le ministre Willy Bakonga, mais seul bémol qui ne s’accorde pas encore, c’est les frais fixés par le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique pour la participation des élèves aux épreuves finales (Examen d’État et Tenafep).
Pour le Synecat, il n’est pas correct de déclarer d’une part la gratuité de l’enseignement élémentaire, et d’autre part faire payer aux élèves les frais de participation aux examens de fin de cycle. L’enseignement élémentaire, affirme-t-il, n’est pas un service d’assiette pour générer de recettes à l’État. Or, dans un passé récent, l’opinion a eu à décrier ces pratiques qui selon certains, avaient été instaurées pour motiver le ministre, les inspecteurs, les compositeurs et les correcteurs de ces examens ; pour d’autres, elles étaient ni plus ni moins, qu’une forme de corruption. Car en effet, toute cette équipe précitée touche un salaire pour le travail qu’elle est censée réaliser. Sinon, à l’ère de la gratuité de l’EPST, il revient à l’État d’assumer ses responsabilités.
Ainsi donc, un appel est lancé aux comités de parents pour tirer cette affaire au clair. Si le syndicat qui est composé d’enseignants et personnels proches de l’enseignement s’offusquent de savoir que les élèves devront payer ces frais liés à la participation aux examens, l’on peut sans craindre présumer la destination de cette cagnotte ! Aux parents d’ouvrir l’œil.