Par Dorcas Nzumea.
La Cour de cassation se prononcera dans 4 jours après l’audience de ce lundi 3 Août en chambre du Conseil, siégeant en appel contre l’arrêt de la Cour d’appel de Kinshasa Gombe rejetant la demande de liberté provisoire formulée par Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président de la république condamné en première instance à 20 ans de prison.
Pour le leader de l’UNC, il n’y a pas de raison de le maintenir en détention avant une décision définitive sur son cas. C’est ce qui explique sa décision de faire appel contre l’arrêt de la Cour d’appel de Kinshasa /Gombe qui a rejeté sa demande de liberté provisoire. «Les juges de la cour d’appel de Kinshasa Gombe n’ont pas dit le bon droit en chambre du conseil. Ils ont fait un raisonnement analogique, fait de déduction sur des allégations sans preuve», a-t-il déclaré. Tout en référant au code de procédure pénale (article 27 à 32) , Il demande ainsi aux juges de la cour de ré-analyser les conditions pour sa liberté provisoire.
Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi 7 août où le sort du directeur de cabinet du chef de l’Etat sera connu au grand public. Pour le moment , Vital Kamerhe est rentré à Makala où il reste en détention en attendant l’arrêt de la Cour.