Par Espoir Séraphin Tshitenge.
L’organisation non gouvernementale Femme main dans la main pour le développement du Kasaï (FMMDK), avec l’appui financier de l’UNFPA, a clôturé lundi 27 juillet 2020, l’atelier de renforcement des capacités. Cette initiative rentre dans le cadre du Programme Conjoint de Justice, Autonomisation et Dignité des Femmes et des Filles en RDC (JAD). Elle a porté sur le leadership féminin, la lutte contre les violences basées sur le genre, les droits des femmes et le mentorat.
Durant 3 jours, soit du 25 au 27 juillet 2020, il a été question de renforcer les capacités des participantes à exercer un leadership dans leurs organisations, à maîtriser les droits des femmes et à lutter contre les violences basées sur le genre. Une quarantaine de filles ont pris part à cette formation.
Marie-Jeanne Bibi Mbelu, Coordonnatrice adjointe de la Dynamique Umoja Plus qui a pris part à ces assises, a exprimé sa gratitude aux formateurs et organisateurs tout en leur promettant de répercuter toutes les matières apprises durant cet atelier.
«Elle ( formation) nous a édifié dans plusieurs thématiques de la vie courante. Nous remercions les organisateurs et partenaires de cette formation d’avoir pensé à nous. Nous jeunes filles du Kasaï-Central, nous vous garantissons de bien faire la restitution des matières apprises durant cette formation et de la mettre en pratique», a-t-elle dit.
Nathalie Kambala, Coordonnatrice de l’ONG FMMDK, s’est félicitée de la réussite de cette activité et a remercié les partenaires dont UNFPA, le gouvernement canadien ainsi que les femmes leaders qui ont disponibilisé de leur temps pour coacher les jeunes filles. Elle souhaite que les bénéficiaires appliquent les matières apprises afin de participer activement au développement de la province.
Le Programme conjoint de Justice, Autonomisation et Dignité des femmes et des filles en RDC (JAD) vise à réduire l’incidence des violences basées sur le genre en adoptant une approche globale axée sur la promotion et le respect des droits des femmes et des filles dans une perspective d’institutionnalisation, de durabilité de l’action. Ce, à travers l’accroissement et l’amélioration de la responsabilité individuelle et collective des femmes en leur permettant de s’affirmer comme actrices de leur autonomisation sociale, économique et judiciaire.