Présumée spoliation d’un immeuble de l’Etat : «mes détracteurs ont raté vraiment l’occasion de me noyer (André Lite)

Par Owandi.

Le Ministre des droits humains est cité dans un dossier dont il est fait allusion à une présumée spoliation de l’immeuble Ex-Plastica situé au numéro police 15 de l’avenue Pumbu dans la commune de la Gombe à Kinshasa et qui appartiendrait à l’Etat congolais. Cette nouvelle relayée ce week-end par quelques médias en ligne, insinue qu’André Lite qui veut accorder cet immeuble à la famille Mobutu, le ferait en complicité avec le ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat Pius Muabilu, au profit de la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi auprès de qui, André Lite chercherait par tous les moyens un rapprochement (selon ses détracteurs). Les auteurs des articles relayés l’ont même traité de tous les qualificatifs : sulfureux, opportuniste, un André Lite, le renard de surface.

Dans une mise au point parvenue ce dimanche à scooprdc.net, le ministre des droits humains tout en riant, déclare que ses détracteurs qu’il connaît bien et dont les noms ont même été cités mais que le média en ligne se réserve le droit de ne pas citer pour raison de professionnalisme, ont vraiment raté l’occasion de le noyer.

«Je suis ministre des droits humains et j’avais souhaité que mes détracteurs avant de m’attaquer, connaissent les attributions qui sont miennes conformément à l’ordonnance portant organisation, fonctionnement et attributions des membres du gouvernement signée par le président Tshisekedi. Dommage qu’ils ne l’aient pas fait parce qu’ils sont animés de la mauvaise fois de me nuire», déclare André Lite avant d’aider ses détracteurs à comprendre sa mission au sein du gouvernement : «en tant que ministre des droits humains, j’ai le devoir de défendre et de promouvoir les droits politiques, civils et économiques de tous les congolais sans exception aucune. C’est dans ce cadre que je reçois à mon cabinet les doléances et les plaintes de tous ceux dont les droits sont bafoués ou violés et je les oriente vers les ministères des collègues concernés pour examen. Et depuis que je suis ministre, je l’ai déjà fait auprès du ministre du Portefeuille pour les agents de l’hôtel Karavia impayés, auprès du ministre d’Etat et ministre du Travail et Prévoyance sociale en faveur des agents congolais engagés dans la riposte contre la maladie de virus à Ebola par une structure de l’Union Africain. Je suis intervenu pour défendre les journalistes arrêtés, tout comme j’ai plaidé auprès de mon collègue de finances pour le collectif des enfants d’ex-agents de la DGDA décédés. Encore une fois je suis intervenu auprès du ministre du Portefeuille en faveur d’un compatriote pour que la SNCC exécute le jugement la condamnant à dédommager ce dernier pour ses marchandises qui devaient aller au Kasai mais avariées à cause de la négligence de la SNCC, etc».

André Lite ne nie avoir été saisi par la famille Mobutu : «comme d’autres congolais le font, mon cabinet a été saisi par l’avocat de la famille Mobutu d’ailleurs pour quatre dossiers de leurs biens ravis. Il s’agit de cet immeuble de Pumbu à la Gombe, une concession à Ndjili Brasserie, la concession abritant le Foyer maman Mobutu sur 13ième rue Limete et un autre bâtiment qui abriterait les affaires foncières toujours à Limete. Sur base de notes techniques me faites par mon cabinet, j’ai envoyé tous ces dossiers au ministre d’Etat et ministre de l’Urbanisme et Habitat. Et mon rôle s’est limité là. Mais je vous informe que la famille Mobutu a déjà récupéré les résidences présidentielles de Goma et d’Isiro. Pourquoi mes détracteurs n’en parlent pas ?».

Face à l’accusation de vouloir se rapprocher du couple présidentiel, André Lite met ses détracteurs au défi et prend son Dieu à témoin : «Je suis un chrétien pratiquant et je vous rassure que je n’ai jamais rencontré l’épouse du président de la république. Je la vois et la connais à la télévision comme tous les congolais. Je suis du FCC et la CCU, je ne suis ni du CACH ni de l’UDPS, pour quel intérêt chercherais-je ce rapprochement ? C’est l’argument faible de ceux qui développent ce jour la notion de la ‘’traversée’’ pour nuire aux autres. Si moi Lite, j’ai déjà rencontré madame Denise Nyakeru ou démarché pour un avantage quelconque pour elle, que Dieu que je prie me maudisse. C’est le moindre que je puisse dire parce que la vraie justice émane de lui».     

  • Bendélé Ekweya té

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