Par Nzakomba.
Par une pseudo correspondance très mal montée par les officines pro-Vital Kamerhe ce vendredi 24 juillet et publiée dans les réseaux sociaux, on peut lire une lettre signée par le directeur de cabinet a.i du président de la république, Eberande Kolongele, où il aurait demandé au ministre des affaires étrangères au nom du chef de l’État, de ne pas octroyer de visas aux avocats français de Vital Kamerhe.
Aussi ridicule que cela puisse paraître, cette lettre laisse transparaître l’apprentissage d’une équipe néophyte habituée au faux et usage de faux. Non sans raison, car la lettre telle que publiée sur les réseaux sociaux fait voir clairement le montage qui a eu lieu. Tenez par exemple, la feuille sur laquelle la lettre est écrite contient trois couleur. Il y a l’entête qui a une couleur, le milieu en a une autre et le bas de la lettre aussi. Une lettre administrative sans cachet où le nom du directeur de cabinet a.i n’est pas écrit sur une même ligne.
Il saute aux yeux que ce montage a été mal conçu, mal préparé et mal exécuté. Car s’il était vrai que Félix Tshisekedi voulait la perte de VK, c’est ne pas par une lettre qu’il le fera signifier au ministre des affaires étrangères. Gare aux apprentis sorciers, ce n’est pas Eberande Kolongele qui est porte-malheur de V.K. et inutile de chercher des boucs-émissaires dans cette affaire.