Kinshasa: un tueur en série arrêté par la Police sur le site de l’UNIKIN

Par Dorcas Nzumea.

La police de la ville de Kinshasa a mis la main ce week-end sur un tueur en série aux alentours du site de l’Université de Kinshasa. S’attaquant principalement aux hommes et femmes qui se retiraient en prière près du CNPP, il a reconnu avoir tué 6 personnes dont une femme et cinq hommes.

C’est une recouverte macabre que les hommes du Général Sylvano Kasongo ont fait aux alentours du site de l’UNIKIN. Des restes des corps humains enterrés dans la brousse dans des conditions mystérieuses. A en croire la police, l’auteur de ces actes hideux se nomme Emmanuel Kosi, âgé de 31 ans. C’est depuis plusieurs années qu’il commet ces forfaits sans qu’on s’en rende compte, en s’attaquant aux personnes qui se retirent dans cette partie de la ville pour la prière.

C’est grâce à une jeune dame qui a failli être sa énième victime que l’alerte a été donné à la police. « Je priais dans mon coin et à un moment quand j’ai ouvert les yeux, j’ai vu ce type apparaître devant moi. il m’a dit que je lui plaisait et il voulait que je devienne sa femme. Surprise, j’ai essayé de me lever et c’est à cet instant-là qu’il a commencé à me battre. Perdant le contrôle, il m’a arraché mon téléphone ainsi que mon foulard et il a fui. J’ai alerté des gens avec qui j’étais mais qui m’avais devancé ainsi qu’un policier qui passait dans ce coin en lui expliquant comment j’ai été agressé», a-t-elle expliqué.

« j’étais venue prier un certain dimanche et il n ‘y avait pas assez de monde. Quand je marchais, j’ai vu un type sauter d’un arbre et me barrer la route, couteau à la main», témoigne une autre victime.

Face à cette situation, l’on se pose la question de savoir s’il s’agit des actes prémédités ou est-il un déséquilibré mental qui se serait évadé du CNPP? Difficile d’y répondre car le tueur affirme avoir agi en âme et conscience, reconnaissant ainsi son forfait. Mais à le voir répondre aux questions de la police, il fait du coq à l’âne et présente des signes de déséquilibre mental. Mais seuls les examens neuro-psychiques pourront déterminer son état de santé mentale.

Mais en attendant, le commissaire provincial de la police promet de renforcer les mesures sécuritaires dans ce coin isolé du site universitaire où des milliers de personnes se rendent pour prier. En même temps, il recommande à toutes les personnes qui fréquentent ce coin d’être prudentes, surtout quand elles entrent en brousse.

  • Bendélé Ekweya té

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