Par Nzakomba.
Alors qu’une fausse lettre circule sur la toile pour nier le fait, une autre lettre qui semble authentique avec entête, bas de page, caché et signature produite la nuit du vendredi 10 juillet, atteste la démission de ce haut magistrat, depuis le 26 juin dernier de la Cour constitutionnelle. La nouvelle est confirmée à scooprdc.net, non seulement par de sources judiciaires et non les moindres, mais aussi par le procès-verbal de prise d’acte de la démission d’un membre de la Cour constitutionnelle signé par sept autres juges de cette haute juridiction le 10 juillet 2020 dont copie est parvenue à la rédaction du média en ligne.
Même si la raison reste d’après le juge constitutionnel, la convenance personnelle, l’on ne se tromperait pas quant à l’état de santé fragile de l’homme quasi-octogénaire. Aussi, Benoît Lwamba traînerait une réputation peu orthodoxe dans l’exercice de ses fonctions que ça soit à la Cour suprême ou à la Cour constitutionnelle. Tout récemment, son nom a été cité dans une salle affaire de créance non remboursée du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) (Lire l’article de scooprdc.net : Débiteur insolvable du FPI : Ali El Finesh n’était qu’un paravent de Benoît Lwamba et Kisolokele).
Dans un autre chapitre, l’on soupçonnerait le premier président de la Cour constitutionnelle d’être le protecteur d’un cartel qui part du ministère de l’urbanisme et habitat, en passant par le Tribunal de Grande Instance – Gombe et son greffe. Ce cartel aurait pour objet, la vente de maisons appartenant à l’État avec une clientèle particulièrement composée de libanais et indo-pakistanais, lorsqu’il ne s’agit pas des autorités congolaises.
Avec la montée en puissance du pouvoir de magistrats des parquets, et surtout qu’un nouveau procureur près la Cour constitutionnelle a été nommé récemment par le chef de l’État Félix Tshisekedi, ça craint. Du Royaume de Belgique où le vieux haut magistrat s’y trouve pour raison médicale, il se pourrait que ce voyage soit en réalité le début d’un exil politique.