Par Espoir Séraphin Tshitenge.
Quatre structures féminines de la ville de Kananga ont participé à un atelier de renforcement de capacités sur les alertes avec la technologie moderne et le référencement des cas de violences basées sur le genre(VBG) dans la communauté. L’initiative est de l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement du Kasaï (FMMDK), dans le cadre de la mise en œuvre du projet JAD, Justice, Autonomisation et Dignité de la femme et de la fille.
Pour la facilitatrice de ces assises, madame José Mbuyi, les membres de ces organisations apprennent spécialement l’éthique en VBG et les stratégies d’accompagnement des cas éventuels pour la prise en charge mais également à mieux communiquer avec les survivantes de ces abus.
De sa part, Nathalie Kambala Luse, Secrétaire exécutive de la FMMDK, déclare que le souci est de contribuer à la réduction des violences basées sur le genre en affirmant les membres des collectifs féminins comme des acteurs majeurs de la lutte contre ces abus. Elle a par ailleurs assuré que les structures formées seront appuyées en moyen de communication et autres, nécessaires ainsi qu’en fournitures de bureau.
Il sied de rappeler que le projet JAD est appuyé par trois agences de Nations-Unies, notamment le Programme de Nations-Unies pour le développement(PNUD), le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) ainsi que le Bureau Conjoint des Nations-Unies pour le Droit de l’Homme (BCUNDH).