Par Agnelo Agnade.
Joli coup de filet des agents du Parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe ce mercredi 08 juillet dans la matinée. Ils ont pu finalement mettre la main sur le recherché libanais Ali El Finesh qu’ils ont cueilli dans sa cachette dans une résidence près le mosquée au quartier Basoko, dans la commune de Ngaliema.
Mafieux, le qualificatif n’est pas pris au hasard parce que sieur Ali El Finesh qui a obtenu un prêt d’au moins 2,8 millions USD du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) en 2012, non seulement avait disparu dans la nature, mais aussi avait obtenu cette grande somme d’argent sur base d’un faux certificat d’enregistrement au nom d’une haute autorité du pays dont Scooprdc.net tait le nom présentement et qui pourra si procès est organisé, se présenter en partie civile.
Vérification faite après par le comité de gestion actuel du FPI, apprend le média en ligne auprès des sources du Parquet, il s’est avéré que le certificat hypothéqué était un faux que la haute autorité précitée ne reconnaît pas le lui avoir remis. Et chaque fois que l’on tentait d’interpeller le fugitif, il bénéficiait d’une protection de certaines autorités qui intervenaient. Avec le changement des régimes, le Parquet a finalement mis la main sur lui ce jour.
«Que tous qui se croient encore être des intouchables, comprennent que les temps ou les choses ont changé et il est temps que le FPI soit rétabli dans ses droits par rapport à tous ceux ont contracté des crédits auprès de cette institution qui appartient à l’Etat congolais, l’état de droit oblige», a déclaré l’un des avocats du FPI à Scooprdc.net, en martelant que le Parquet n’a plus droit à l’erreur parce que les yeux des congolais sont braqués sur lui pour que le FPI obtienne une décision juste.
Il y a lieu de rappeler que l’ardoise des créances du FPI que détiennent des promoteurs visiblement insolvables, mentionne plus de 150 millions UDS. Le comité de gestion actuel en place depuis fin décembre 2016, se bat pour un recouvrement forcé. Et dans cette opération, une cinquantaine des immeubles et maisons mis en gage ont déjà été récupérés et d’autres mis en vente pour pouvoir permettre au FPI de rentrer dans ses droits.