Après l’annonce de sa plainte le 1er juillet dernier auprès du procureur général près le Tribunal judiciaire de Paris contre les ONG internationales Global Witness et PPLAAF pour vol, abus de confiance, chantage, corruption privée, dénonciation calomnieuse, recel, violation du secret bancaire, faux et usage de faux, circonstances aggravantes de bande organisée, Afriland Bank vient à la charge avec un communiqué de presse pour dénoncer les méthodes de chantage et manipulations qui ont caractérisé les deux ONG internationales alliées.
«Afriland Bank est victime depuis le mois de mars 2020 de harcèlement de la part de ces deux ONG qui l’ont menacée très explicitement de publier des faits parfaitement diffamatoires et ont tenté d’obtenir d’elle des informations confidentielles et protégées par secret bancaire», peut-on lire dans ce communiqué de cette banque.
Et d’ajouter : «au regard des affirmations écrites péremptoires et mensongères de ces deux associations à destination de Afriland Bank CD et d’autres personnes visées par leurs manœuvres, la banque a pu constater la manipulation desdits fichiers dans la mesure où les affirmations de Global Witness et PPLAAF se trouvent contredites par des éléments de preuves irréfutables, communiqués au procureur de la république près le Tribunal judiciaire de Paris».
Pour clouer au pilori Global Witness et PPAAF dans leurs manœuvres, Afriland Bank affirme disposer des documents troublants, attestant des pratiques tout à fait singulières dans la recherche de preuves à travers l’expression des menaces explicites envers des tiers, propositions financières à des agents privés, manipulations de témoignages et chantage à la publication dans des organes de presse à diffusion internationale.
Enfin, Afriland Bank note qu’après le dépôt de a plainte, elle découvre que les deux associations ont mis leur menace en exécution par la publication d’un rapport extrêmement orienté dans le but de nuire. Rapport dont elle conteste le contenu et se réserve le droit de réclamer réparation de préjudice subi devant toutes les juridictions compétentes.
«Il est néanmoins important de noter que la contradiction observée dans ce rapport, où ces deux ONG affirment ne pas pouvoir de façon irréfutable leurs accusations, qui ne sont pas du reste, est une infraction criminelle», indique le communiqué d’Afriland Bank CD.