Par Ginno Lungabu.
Mentez, mentez, il restera toujours quelque chose, dit-on. Et l’artiste musicien congolais d’ajouter : «le mensonge vient vite par l’ascenseur, mais la vérité arrive par les escaliers». Et cette vérité fait sonner les glas pour certaines ONG internationales qui jouent le jeu des impérialistes pour avoir mainmise sur les ressources naturelles de la RDC. Parmi ces ONG, Global Witness et PPLAAF sont indexées. Le mouvement Dynamic Governance Action Opportunity for DRC (DGAOD), qui les dénonce, estime que ces ONG ne sont pas du tout catholiques et sont utilisées par les multinationales qui les financent pour déstabiliser la RDC dans l’objectif de profiter de ses minerais.
Pour le mouvement citoyen DGAOD, le peuple congolais a été victime de sévisses, humiliations de tout genre, et du pillage de ses ressources naturelles depuis 1887. Fort et résilient, il s’est battu au prix du sang contre le colonialisme. «Soi-disant pour nos intérêts, ces colons ont coupé les mains de nos aïeux, nombreux ont été vendus et déportés… Et nos richesses ont servi à construire le pouvoir colonial et leur pays. En 1960, nous nous sommes affranchis de ce joug des colons. Indépendants et souverains, nous avions pris un engagement ferme : Celui de NE PLUS JAMAIS TOLÉRER une quelconque forme de colonialisme», déclare le DGAOD.
Et de poursuivre : «Si 60 ans plus tard, le 30 Juin 2020, le Roi des Belges, a présenté ses excuses pour les pires atrocités commises au Congo, le peuple qui attend réparation garde allumée la flamme d’opposition contre toute forme de NEOCOLONIALISME, afin de protéger ses intérêts, ses richesses, contre toute prédation néo-coloniale et tout DIKTAT. Hélas, certaines ONG internationales en font leur lit pour imposer l’agenda de nouveaux colons en RDC».
Sans aller par le dos de la cuillère, le mouvement citoyen DGAOD dénonce des cabales contre des acteurs politiques et des opérateurs économiques, des chantages, des menaces et des campagnes de sape orchestrées par ces ONG. «PPLAAF, GLOBAL WITNESS sont les agents utilisés par les nouveaux colons pour imposer leur agenda au Congo. Tout ceux qui refusent de se plier ou de courber l’échine devant eux, ils les détruisent systématiquement dans les médias internationaux à travers des cercles de lobbying, Ils ont en horreur les nationalistes. Ils travaillent à détruire notre patriotisme, notre unité nationale, usant de la division entre nous pour atteindre leurs objectifs Ils veulent comme les colons contrôler notre vie politique, notre vie économique et notre vie sociale. C’est changer de méthodes pour revenir autrement mais avec les mêmes objectifs!», dénonce DGAOD.
Henri Mutombo, numéro 1 de ce mouvement citoyen promet de dévoiler dans quelques jours le scandale de l’avocat William BOURDON comme une belle illustration de “ses colons belges” d’un autre style qui continue à marcher dessus les congolais. «Soros et leurs organisations criminelles doivent cesser de nous traiter comme des enfants. Falsification de documents, fausses accusations et pot-de-vin à des fonctionnaires congolais qui ont donnés des fausses informations en violant la loi, ne sont que quelques-unes des tentatives d’intervention dans nos vies pour les besoins impérialistes. Il est temps de mettre fin au colonialisme de Soros et à ses organisations. Le Congo est un État souverain», s’insurge-t-il en invitant le peuple congolais à rester vigilant et déterminé à combattre ces vielles pratiques qui ont polluées les 60 premières années de son indépendance !
Rappelant que ce n’est pas la première fois que le rôle flou de Global Witness en faveur des multinationales est dénoncé dans en RDC, surtout en ce qui concerne le secteur minier et pétrolier. Déjà en janvier 2014, lorsque cette ONG britannique s’attaquait aux intérêts de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, le porte-parole des plusieurs groupes de ce dernier avait accusé Global Witness de faire maladroitement le lobbying et l’avocat des multinationales rivales de Dan Gertler qui la nourrissaient à leurs mamelles. Dénonciations qui avaient mis mal à l’aise cette ONG qui s’était à l’époque illustrée par la publication de plusieurs communiqués pour se défendre mais sans convaincre.