Par Owandi.
Dans son message adressé à la nation à l’occasion de la commémoration du 60ième anniversaire de l’indépendance de la RDC, le président Félix Tshisekedi n’a cité nommément que cinq personnes : Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasavubu, Étienne Tshisekedi, le roi Léopold II et Molière.
Contrairement à ses habitudes de citer son prédécesseur, cette fois-ci Fatshi n’a pipé mot sur Joseph Kabila. Or, estiment plusieurs analystes de la scène politique congolaise, c’était ici la vraie occasion de lui rendre hommage en ces termes mérités et non contestés : « c’est la deuxième fois que notre pays célèbre l’anniversaire de son indépendance avec un ancien président de la République ayant passé pacifiquement le pouvoir à son successeur, qui vit au pays avec son successeur et avec qui il collabore ». Voilà la phrase qui a manqué et que les rédacteurs ont « maladroitement » omis de mettre dans le discours-message de Fatshi.
Or, dans son allocation à l’occasion de l’inauguration du Centre Hospitalier Initiative Plus (CHIP) qu’elle a construit au quartier Bibwa dans la commune de la Nsele, ce 30 juin, madame Olive Lembe Kabila a rendu hommage au couple Tshisekedi. En offrant ce hôpital ultramoderne aux démunis de cette commune urbano-rurale, OLK a déclaré avoir, entre autres suivi l’appel du président de la République Félix Tshisekedi pour la mutualisation des efforts dans la lutte contre le Covid-19.
Néanmoins, elle a elle-même rendu hommage à son mari qu’elle reconnaît comme l’homme le plus intelligent, sage, passionné surtout du Congo, ambitieux, dévoué et le Congolais le plus discipliné qui se range toujours dans le camp de la paix.
« Il me revient souvent à l’idée de croire que le fait d’être ce que nous sommes, est un honneur que je n’oublierai jamais et qui ne s’effacera jamais de toute mon existence. Sauf qu’il nous faudrait savoir que parfois les alternatives les plus évidentes ne sont pas et ne peuvent ne pas être appropriées », a déclaré Olive Lembe Kabila en ajoutant que « la raison couplée de bon cœur peut réaliser des miracles » avant d’inviter les Congolais à s’aligner derrière la politique des bâtisseurs et non des destructeurs.