Par Innocent Olenga.
Les choses vont vite et très mal depuis la clôture en queue de poissons du conseil des ministres de vendredi 26 juin, malgré l’habillage, le maquillage et le saupoudrage de l’incident survenu à cette réunion des ministres. Selon les informations venant de Binza Météo, le Vice-premier ministre, ministre de la Justice, Célestin Tunda ya Kasende, est arrêté et conduit au parquet près la Cour de cassation. C’est sur base d’un mandat d’amener établi par le procureur général, Victor Mumba Mukomo.
D’après les informations parvenues à Scooprdc.net, le procureur le poursuit pour faux et usage de faux par le fait d’avoir engagé la responsabilité du Gouvernement entier dans la transmission au bureau de l’Assemblée nationale des observations sur les propositions controversées des lois organiques du duo Minaku-Sakata en vue de modifier des lois sur la magistrature. Victor Mumba a ainsi vite agi pour le (Tunda) prendre en procédure de flagrance.
Mais les avis sont très partagés sur l’action du PG. Les uns estiment que Victor Mumba a placé la charrue devant le boeuf. Il fallait, argumentent-ils laisser d’abord le VPM être administrativement sanctionné, si faute il y avait, c’est-à-dire le président de la république devait d’abord le limoger et le traduire en justice. Aussi, se posent-ils la question de savoir qui est plaignant dans cette affaire.
D’autres qui soutiennent l’action du PG déclarent que dans ses attributions d’officier du ministère public, Victor Mumba a la latitude de se saisir du dossier, même s’il n’y a pas de plaignant et surtout lorsqu’il y a flagrance et clameur publique.
Cette interpellation du VPM célestin Tunda ya Kasende a contraint le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba à convoquer une réunion d’urgence. Autour de lui, apprend Scooprdc.net, les autres VPM et les ministres d’Etat.
D’autre part, Scooprdc.net apprend que politiquement, Joseph Kabila, chef de fil du FCC, aurait lâché le VPM Tunda ya Kasende. L’acte par lui commis serait un boutiquage avec ses camarades du parti, notamment Aubin Minaka sans que Josepk Kabila soit au courant. Voilà qui l’aurait aussi énervé autant que son partenaire Félix Tshisekedi.
Face à ce manque de transparence entre les sociétaires du FCC et du CACH qui met ainsi en mal le fonctionnement normal de l’Etat, des voix se lèvent pour exiger la fin de la coalition entre ces deux partenaires. L’ancien président de la CENI, le révérend pasteur Daniel Ngoy Mulunda a même tweeté sur son compte : «Si dans un mariage, malgré les conseils, toutes les voies de conciliations échouent. Pour la santé morale, mentale et physique du couple et surtout pour leur bien être, le divorce demeure la seule issue salvatrice».
Dossier à suivre !