Par Georges Ilunga.
Autant que le secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Emmanuel Shadary, l’a déclaré, les sociétaires du regroupement politique Action Dans l’Unité (ADU), se disent aussi prêts pour l’instauration d’un régime de cohabitation si le Cap pour le Changement (CACH), partenaire du FCC, plateforme politique dont ils sont membres, estime ne plus partager la vision qui a fondé la coalition. C’est ce que l’on peut lire dans la déclaration politique faite par l’ADU l’après-midi de ce vendredi 26 juin et lue par le député national Bony Yemba, son coordonnateur et président.
Cette déclaration fait suite aux tumultes observées ces derniers jours entre le FCC et le CACH, particulièrement l’UDPS, caractérisées par des actes de barbaries perpétrés au Palais du peuple contre les députés nationaux et attribués aux militants de l’UDPS, parti présidentiel. L’ADU considère que ces attaques qu’elle dénonce, s’inscrivent dans le plan de déstabilisation de l’Assemblée nationale par certaines forces occultes bien identifiées, mais sans les citer.
Malgré ces attaques contre les députés nationaux qui ne sont pour elle que des manœuvres de muselèment du travail des parlementaires avec comme objectif le retour de la pensée unique, l’ADU encourage ces derniers à assumer pleinement leurs responsabilités par le travail pour lequel le peuple souverain les a élus, et de ne pas céder aux intimidations tendant à freiner le débat républicain.
Enfin, l’ADU qui ne souhaite pas que ces actes de barbaries restent impunis, exige que les responsabilités de leurs auteurs soient établies et ces derniers soient déférés devant les juridictions compétentes.