Par Ben Lévi.
C’est après plus d’une année d’attente que seulement mercredi 24 juin, le ministre du Portefeuille, Clément Kuete Nyimi Bemuna a enfin notifié Gabriel Kyungu Wa Kumwanza de sa nomination au sein de la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC), comme PCA.
Accusée de tous les maux et boudée par le FCC, l’ordonnance présidentielle n°19/062 du 29 mai 2019 a eu du mal à être exécutée. Pour les uns à cause de son inconstitutionnalité, pour d’autres à cause du choix de ses animateurs, jugés non consensuels et tribales («Lire l’article de Scooprdc.net : Nominations à la Gécamines et à la SNCC : la vérité rattrape le mensonge ! ».
Le choix de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza à la présidence du Conseil d’Administration a pendant longtemps divisé les deux partenaires de la coalition FCC-CACH. Cette situation a fait dire à certains caciques du régime passé que c’était eux (le FCC) qui bloquaient cette notification. Aussi, pas plus tard qu’il y a trois jours, le même ministre du portefeuille avait semblé bloquer 5 remises et reprises dans 5 des 7 entreprises où les nouveaux mandataires ont été nommés par le chef de l’Etat, avant de démentir son propre communiqué.
Avec cette notification de « Baba wa Katanga », l’opinion est en droit de penser qu’il y a décrispation de la situation, et que désormais les nominations au sein des entreprises publiques ne souffriront plus des humeurs des uns et des autres.