Par Georges Ilunga.
C’est ce mercredi qu’est prévue la plénière pour examiner la motion de censure initiée par 12 députés provinciaux contre le gouverneur Martin Kabuya et son gouvernement (Lire l’article de Scooprdc.net : «Kasaï central : motion de censure contre Martin Kabuya»). Mais déjà le matin, les éléments de la police étaient déployés devant le Capitole, siège de l’organe délibérant, Dieu seul sait par qui, pour empêcher l’accès aux élus provinciaux. Il a fallu, selon la source du média en ligne, un coup de fil à Kinshasa pour remettre la police provinciale à l’ordre et rester apolitique.
Selon toujours la source de Scooprdc.net, une vingtaine de députés sont maintenant dans la salle (12h20, heure de Kinshasa), attendant le gouverneur invité depuis lundi 22 juin dernier à venir présenter ses moyens de défense. Mais ce dernier, apprend le média en ligne, a écrit au bureau de l’Assemblée provinciale pour solliciter une semaine en vue de bien préparer sa défense. Ce qui voilerait le règlement intérieur de l’Assemblée provinciale qui prévoit 48 heures dans pareille circonstance, explique un député provincial du Kasaï central qui voit dans la démarche du gouverneur un dilatoire pour rendre caduque cette motion.
Rappelons que l’assemblée provinciale du Kasaï central compte 33 députés dont deux sont bloqués à l’étranger à cause de mesures contre la Covid-19 et un non encore validé étant donné que le titulaire venait d’être nommé ministre provincial. Donc, on aura affaire à 30 députés pour le vote. Or, ceux qui sont dans la salle déjà, une vingtaine, représentent largement le quorum. Dossier à suivre !