Par Georges Ilunga.
En juillet prochain, cela fera une année que le camp Néné Nkulu resté fidèle au FCC et le camp Bahati devenu autonome, se disputent le label AFDC-A. Ce dossier qui traîne devant la justice, donne l’apparence de ne pas se terminer maintenant, pas même demain. Mais cela n’empêche pas les pro-Bahati déclarés légalistes par le secrétariat général du ministère de l’intérieur ayant la gestion des partis politiques, de garder tout espoir et rester droits dans leurs bottes.
en effet, après les arrêts de la Cour constitutionnelle rendus le 17 juin dernier à travers lesquels elle se déclare incompétente pour constater, d’une part, l’inconstitutionnalité de la décision de la Commission Politique, Administrative et Judiciaire (PAJ) de l’Assemblée nationale confiant la supervision du groupe parlementaire de l’AFDC-A à des députés nationaux dissidents, non reconnus comme signataires du Protocole d’accord créant le Regroupement politique AFDC-A, et d’autre part, la tentative de dédoublement de ce regroupement ainsi que le départ délibéré de mêmes députés dissidents impliquant en conséquence la perte des mandats parlementaires leur confiés au nom du Regroupement politique AFDC-A, les pro-Bahati se disent toujours confiants en la justice du pays et promettent de saisir les juridictions nationales et internationales compétentes en vue du recouvrement définitif de leurs droits.
«La Conférence des présidents du Regroupement politique AFDC-A s’en tient au strict respect de la constitution, des lois et textes réglementaires de la RDC ainsi que le Protocole d’accord portant création dudit regroupement politique. La Conférence des présidents dénonce avec véhémence interprétation erronée, la manipulation et l’auto-satisfaction des dissidents qui tordent la vérité dans les médias et les réseaux sociaux pourtant la Cour constitutionnelle n’a pas statuer sur le fond du dossier du Regroupement politique AFDC-A», peut-on lire dans le communiqué signé ce vendredi 19 juin par Rémy Musungayi, porte-parole général de l’AFDC-A.
Pour ce dernier, il n’existe aucune crise de leadership car la seule autorité légale et légitime reconnue en tant que président national statutaire est et demeure le sénateur professeur Modeste Bahati Lukwebo autour duquel, mentionne Rémy Musunganyi dans son communiqué, se bâtit l’unité et la cohésion de l’AFDC-A.