Par Nzakomba.
Dans un point de presse animé l’après-midi de mercredi 18 juin 2020 dans son cabinet de travail, le ministre d’État, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Willy Bakonga Wilima, a circonscrit le cadre et fixé les objectifs sur les 800 millions USD approuvés par la Banque Mondiale dans le cadre de sa contribution, à la mise en œuvre de la politique de la gratuité de l’enseignement élémentaire, décidée par le gouvernement de la RDC.
Cet appui budgétaire dans les dépenses publiques de l’État affirme le ministre d’État, vient soutenir principalement la gratuité de l’enseignement élémentaire. Puisqu’il s’agit d’un don de 350 millions USD et de 444 millions USD de prêt, la rémunération de nouvelles unités, ainsi que la bonne gouvernance du système éducatif seront les deux clés principales de cet appui budgétaire dans le secteur de l’enseignement. Willy Bakonga précise que pour le chef de l’État Félix Tshisekedi, la gratuité de l’enseignement élémentaire permet aux familles démunies, d’envoyer aussi leurs enfants à l’école. Pour ce faire, 10 anciennes provinces ont été choisies pour servir d’expériences pilotes, d’après les pourparlers que le gouvernement congolais a eu avec les bailleurs de fonds.
Pour rappel, ce financement provient de l’accord du Projet d’Urgence pour l’Equité et le Renforcement du Système Éducatif (PERSE), sur lequel les équipes du ministère de l’EPST ont travaillé depuis plus d’une année avec les experts du Secrétariat Permanent d’Appui et de Coordination du Secteur de l’Education, (SPACE), ainsi que ceux de la Banque Mondiale, qui l’ont approuvé par le conseil d’administration.
Pour l’instant, le regard est tourné vers Willy Bakonga pour fournir au ministère des finances, de projets pouvant absorber ce pactole, hormis la prise en charge de plus de 140 mille enseignants nouvelles unités, et plus de 135 mille autres, non payés.