Sud-Kivu : marche pacifique pour exiger la libération de Vital Kamerhe ce vendredi 12 juin !

Par Alphonsine Ndibu

Un mouvement dénommé « Kamerhe libre », qui a vu le jour à Bukavu au lendemain de l’arrestation Vital Kamerhe, originaire du même coin, a pris l’initiative ce vendredi 12 juin, d’organiser une marche pacifique pour réclamer la liberté du président National de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), détenu provisoirement à la prison centrale de Makala en attendant l’issu de son procès le 20 juin prochain.

Parmi les manifestants, on pouvait voir des femmes, des hommes et des jeunes qui sont partis du Rond-point ISP avec comme point chute le siège de la MONUSCO/Sud-Kivu à Muhumba, dans la commune d’Ibanda, où ils ont déposé leur mémorandum adressé à la représentante du Secrétaire général de Nations Unies, Leilla Zerrougui.

Dans ce mémo les manifestants regrettent le silence de la MONUSCO face à ce qu’ils qualifient de Complot contre les leaders du Sud-Kivu, particulièrement Vital Kamerhe.

Pro Kamerhe à Bukavu 2

« Nous demandons à la communauté internationale à travers la MONUSCO de s’investir officiellement pour la libération de Vital Kamerhe, détenu injustement à la prison de Makala et d’enquêter sur la violation de droits de l’homme par les agents de l’ordre causant plusieurs blessés civils et morts par balle, lors des manifestations réclamant l’innocence de notre leader », explique le lecteur dudit mémo.

Il sied de signaler qu’après les plaidoiries, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a renvoyé le dossier pour le 20 juin afin de rendre son verdict. Cette marche s’ajoute à d’autres organisées précédemment dans la ville de Bukavu et qui ont été réprimées par les forces de l’ordre.

Mais certains observateurs dans la ville de Bukavu désapprouvent cette démarche de ce mouvement pro-Kamerhe qui estiment-ils, devaient attendre que le Tribunal rende son verdict. Mais aussi, reproche-t-on au mouvement «Kemerhe libre» l’aliénation par le fait d’immiscer à chaque fois la Monusco dans les affaires internes du pays.

  • Bendélé Ekweya té

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