Par Innocent Olenga.
Réunis pendant deux jours, soit le 8 et 9 juin en cours, les représentants des confessions religieuses qui devaient se choisir un candidat pour remplacer le président de la CENI, Corneille Nangaa, n’ont pas pu le faire faute d’entente.
«compte-tenu de l’intransigeance des uns et des autres et des rumeurs persistantes de la corruption, aussi par souci de privilégier une solution consensuelle, le président de séance a jugé bon de ne pas procéder au vote qui du reste est le dernier recours conformément à la charte des confessions religieuses», peut-on lire dans le communiqué de la Présidence de la Plateforme des confessions religieuses rendu public ce mercredi 10 juin et signé par le révérend pasteur André Bokundoa et le cardinal Fridolin Ambongo, respectivement président et vice-président de cette organisation des hommes de Dieu.
Signalons que l’exercice de la désignation du candidat des confessions religieuses est fait sur demande de l’Assemblée nationale pour le renouvellement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dont le mandat a expiré depuis fin juin 2019.
L’opinion souhaiterait que le renouvellement des autres institutions largement hors mandat soit aussi à l’ordre du jour. Le cas de l’Autorité de Régulation de la Poste et de Télécommunication du Congo (ARPTC) et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Concernant ce dernier, toutes les corporations composantes avaient déjà désigné leurs candidats et que même le projet d’ordonnance du président de la République, à l’époque Joseph Kabila, traînait sur son bureau. Il est parti sans le signer. Une année et demi que Félix Tshisekedi est au pouvoir, cette ordonnance attend toujours sa signature. Les désignés s’impatientent.