Par Nzakomba.
Dans une proposition de loi déposée au bureau de l’Assemblée Nationales ce lundi 8 juin, le député national Delly Sessanga propose la dissolution du Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), mis en place à l’issu des accords de la Saint Sylvestre au Centre diocésain et ayant consacré une transition de deux ans en 2016 ce, à la suite de non organisation des élections générales prévues cette année-là.
Dans l’exposé de motif de cette proposition de loi, l’initiateur retrace l’historique et surtout les circonstances qui ont conduit à l’élaboration et la mise en place de cette institution d’appui à la démocratie, qui du reste était conjoncturelle. Aujourd’hui, écrit Sessanga, avec la mise en place des institutions légitimement établies, le CNSA n’a plus sa raison d’être. Plus, son abrogation fera que l’État congolais fasse des économies supplémentaires, en ce moment où la récession touche toutes les économies du monde.
C’est ainsi que dans cette loi-organique proposée à l’Assemblée Nationale, l’élu de Luiza estime que dans le cadre de la réduction du train de vie de l’État et de la rationalisation du fonctionnement de l’État, la dissolution et la liquidation des structures devenues obsolètes doivent être la règle. Car affirme t-il, budgétisé à un milliard FC en 2020, l’Institution que dirige Joseph Olengankoy a déjà consommé plus de deux milliards rien qu’au premier semestre. Ainsi donc, le besoin ayant été satisfait avec l’organisation des élections générales, il est honnête et impérieux que la loi 018/023 du 18 octobre instituant la mise en place et le fonctionnement du CNSA soit abrogée.
La balle est du côté des élus nationaux qui doivent opérer le vote pour ou contre. Mais à juste titre, cette proposition de loi abrogeant celle du 18 octobre semble justifiée.