Morbidité à la Présidence de la République : un audio choc attribué à Patrick Kabeya, accuse l’UNC de Vital Kamerhe !

Par Nzakomba.

Un appel vidéo largement diffusé sur les réseaux sociaux, ce jeudi 28 mai, montre un individu non autrement identifié, parlant par vidéo-conférence avec un certain Patrick Kabeya, vraisemblablement, personnel à la présidence de la république qui parle de la morbidité qui a envahi leur lieu de travail et soupçonne sans mâcher les mots, l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe, d’être à la base de ce qu’il qualifie des empoisonnements qui ont déjà fait plus de 20 morts en 3 mois, dans l’entourage immédiat de Félix Tshisekedi.

Dans cette vidéo, l’appelant qui s’est identifié à son interlocuteur comme étant Patrick Kabeya, relate la psychose qui se vit actuellement à la Présidence de la république. Après s’être présenté, l’homme a commencé à pleurer sur son sort : «ah ! Papa, nous sommes seulement entrain de pleurer les nôtres. Aujourd’hui j’étais à cinquantenaire pour la levée du corps de Charles Kilosho. Demain nous allons y être pour Nicy Kolongele et après demain c’est la tante du président. Moi-même j’ai fait mes examens aujourd’hui là, je n’ai pas plu au palais de la nation, donc je suis là. Tout le monde m’appelle, même les gens de la famille, même mes sœurs à Dallas m’interdisent : « n’y vas plus ! N’y vas plus ! » (Ndlr : de ne plus mettre les pieds à la présidence), donc je te dis une pression là, je ne sais pas’’, raconte t-il à son interlocuteur.

A la question de savoir s’il s’était fait examiner et quel en était le résultat ? Patrick Kabeya est revenu à la charge : ‘’ oui, moi je suis bien et il y a le dircaba a.i, lui aussi a fait le test avec moi, il est aussi clean, il y a son parsec, la dame qui te fait entrer dans son bureau c’est sa petite sœur Larène, elle aussi a fait le test, elle est clean. On nous a fait le test de poison et injection toxique à la respiration et puis covid. Mais en ce qui nous concerne, c’est ne plus covid papa. Nous ces sont les poisons. Nous suspectons que ce poison provient de l’UNC. Là on ne mâche pas de mots avec ça. Ça provient de l’UNC, parce que jusqu’à ce jour, personne de l’UNC en est mort, même pas un qui souffrirait de maux de tête,’’ s’est-il plaint.

Son interlocuteur lui pose la question de savoir ce qu’en dit le chef, Kabeya n’hésite pas une fois de plus à livrer sa frustration : ‘’Ah ! Il n’a encore rien dit. Il doit dire quelque chose. Il doit dire quelque chose, parce que c’est aberrant, c’est trop. Ces gens-ci, les gens de service secret américain qui étaient venus ici, ils sont rentrés. Ils sont rentrés déçus. Il ne les a pas accueillis ! Et pourtant l’autre là avait déjà fuit Kingakati, il était venu à GLM, et il a encore quitté GLM, il est rentré à Kingakati. Donc, on ne comprend rien’’, conclut-il.

Dans cet échange, l’on découvre comment un personnel autour du chef de l’Etat Félix Tshisekedi se plaît à livrer tout bonnement les faits et gestes de son patron, sans la moindre gêne. Avec ce genre de personnel, l’on comprend facilement comment de documents sensibles et autres fuitent dans les réseaux sociaux. S’il n’est plus un secret en ce moment, qu’il est plus dangereux actuellement en RDC de travailler près de Fatshi, que de se trouver en Ituri, il est tout de même essentiel que le conseil national de sécurité s’interroge. Comment ce service d’intelligence, avec un budget ‘’off’’ n’a pas pu sécuriser le personnel de la présidence ! La sécurité n’est pas liée seulement à la détention d’une arme ou de doter chaque personnel d’un agent armé ! Les faits à la présidence parlent d’eux-mêmes.

  • Bendélé Ekweya té

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