Par Ben Lévi.
C’est dans une lettre de dénonciation de l’un des avocats conseils de la victime, signée ce lundi 25 mai 2020, que madame Béatrice Nongo Nkoy s’adresse au Procureur Général près la Cour d’Appel du Sankuru, pour se plaindre auprès de ce dernier du comportement sexiste assorti de menaces et confiscation de documents, de la part du Directeur Provincial du SECOPE, service du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique, chargé de la paie des enseignants.
En effet, la coordonnatrice provinciale des écoles Nkoyimiques au Sankuru, madame Béatrice Nongo Nkoy fait l’objet selon l’acte d’accusation, de menaces graves et pressions psychologiques de la part de l’autorité provinciale scolaire dont elle dépend, en sa qualité de coordonnatrice des écoles Nkoyimiques. D’après l’accusation, le Directeur Provincial du SECOPE/Sankuru abuse de sa position administrative pour solliciter des faveurs sexuelles à travers un comportement persistant. Toujours d’après la victime, son bourreau lui aurait menacé verbalement de mort, au cas où elle dénoncerait les faits de harcèlement dont elle est victime. Et pour prouver à la dame qu’il était près à tout, soit pour l’avoir ou la faire taire, sieur Joseph Wangi Esola, affirme l’acte d’accusation, a retenu et confisqué les listings de paie du mois de mai 2020 des agents et enseignants des écoles du réseau Nkoyimique, sachant que sa ‘’proie’’ en est la coordonnatrice et qui malgré ses efforts d’avoir les documents, s’est toujours butée à un refus du Directeur Provincial du SECOPE sans raison valable.
Ainsi, faisant appel à l’arsenal juridique de la RDC en la matière, Maître Lambert Makondjo rappelle au parquet les dispositions de l’article 174 du code pénal congolais livre II tel que modifié et complété par la loi 06/018 du 20/07/2006, aussi, l’article 160. De même que l’article 2 de l’ordonnance n°21/84 du 14 février 1959 pour que l’office du Procureur poursuive monsieur Joseph WANGI ESOLA, inculpé dans ce dossier.
Tous les efforts de Scooprdc.net d’entrer en contact avec l’incriminé par son numéro de téléphone +243828522780 pendant deux jours, se sont avérés vains.