(Tribune de Madison Mutayi, Analyste Managérial et économique)
Face à ce que d’aucuns qualifient d’acharnement judiciaire à l’endroit du directeur général de l’Office de Gestion du Fret multimodal (OGEFREM), certains compatriotes commencent à se constituer en «avocats» pour défendre sa cause jugée juste et la faire entendre par tous les canaux au peuple congolais. Après deux tribunes libres de Me Jean Michel Mpangi Mutombo publiées dans Scooprdc.net, c’est le tour de l’analyste managérial et économique Madison Mutayi de faire son analyse sur les conséquences économiques qu’engendre la saga judiciaire engagée contre le numéro 1 de l’OGEFREM, instrumentalisée par des mains noires politiques. Ci-dessous sa tribune libre :
Le Directeur Général Patient Sayiba est, depuis un certain temps, la cible d’une campagne médiatique corrosive attentatoire à sa personne et à la stabilité et au prestige de toute une entreprise publique, OGREFREM. Dans un contexte social et politique où la pandémie de coronavirus semble avoir inoculé certains esprits du venin d’une malveillance virulente, les lanceurs des flèches empoisonnées pullulent. Mais, ils se sont trompés de cible en visant un manager performant qui n’a rien à se reprocher. L’avalanche des titres incantatoires (comme appelant un malheur sur l’OGEFREM), exploitent avec méchanceté une procédure judiciaire gestatoire. Cette cabale tend à souiller le prestige de l’OGREFREM et à ternir l’image de son manager apprécié pour sa productivité. Des affabulateurs haineux, des politiciens opportunistes sont sortis de leurs sordides tanières pour injecter dans l’opinion des insinuations mensongères sur la gestion de cette entreprise et ses projets.
Force est de souligner qu’en plus du fait granitique de l’irréprochabilité du DG de l’OGEFREM, le terrain de sa gestion porte une productivité que les agents, les syndicalistes, les experts, les partenaires nationaux et internationaux reconnaissent. Cette machination est clairement une démarche opportuniste des individus qui à chaque époque du processus de nomination des mandataires des entreprises publiques, ouvrent des officines de trafic d’influence et des manipulations politiciennes éhontées, pour des placements aux postes qu’ils envient. C’est une pratique surannée, des politiciens destructeurs des entreprises publiques. C’est pourquoi un accent est placé ci-dessous sur la nécessité pour le gouvernement de se conformer au leitmotiv de changement des mentalités, prôné par le Président Félix Tshisekedi, pour mettre fin aux pratiques des manœuvres politiciennes visant à déstabiliser les dirigeants des entreprises publiques. Un autre point démontre que sous sa direction actuelle, l’OGREFREM a actionné une performance remarquable. Un appel est lancé au Ministre du Portefeuille, au Premier Ministre et au Président de la République pour s’assurer que les gestionnaires performants des entreprises publiques ayant des visions claires, soient protégés contre ce type de cabale. Il est impérieux d’assurer la stabilité et la cohésion managériale des entreprises publiques porteuses de productivité avérée.
Les machinations relatives à la nomination des mandataires et la déstabilisation des entreprises publiques
La cabale odieuse montée contre le DG Sayiba fait partie d’une pratique maléfique inhérente à la mauvaiseté mentale qui s’intensifie de plus en plus dans notre pays. Cette pratique est surtout récurrente à chaque période où les autorités sont sur le point de procéder à la nomination des gestionnaires des entreprises publiques. Quel que soit le régime, ou les gouvernants au sommet de l’Etat, il y a toujours des politiciens malintentionnés qui recourent au trafic d’influence, voire aux calomnies pour discréditer certains mandataires en fonction, et qui sont performants, pour y placer leurs pions. Ces machinations, qui sont souvent initiées par les politiciens, utilisent les menteries de certains anciens mandataires haineux, voire des cadres ambitieux ou des syndicalistes véreux. Ils propagent des fausses accusations dans l’opinion contre les mandataires en fonction. La visée immorale est de discréditer ceux dont les postes sont ciblés par eux-mêmes ou par leurs amis, ou leurs frères. Ces machinations indécentes constituent une véritable pathologie exogène menaçant la gouvernance des entreprises publiques. C’est une pratique immorale qui doit être condamnée et déracinée de notre société, en conformité avec le leitmotiv du changement des mentalités prôné par le Président Félix Tshisekedi.
Tous les experts du FMI, de la Banque Mondiale, du PNUD, et du COPIREP sont unanimes sur la nécessité absolue de la rationalité et la sérénité dans le processus de nomination des mandataires publics. Cet impératif impose que le gouvernement tienne compte non seulement des candidats compétents à nommer, mais surtout des mandataires en fonction qui sont performants. En effet, les managers ayant enclenché la productivité améliorée de leurs entreprises, avec des performances financières et opérationnelles remarquables, assurant la paix sociale avec les employés dans l’entreprise et des projets rentables en matérialisation, méritent d’être maintenus à leurs postes. Cela garantit la stabilité dans la gouvernance des entreprises publique tout en assurant la continuité de leur prospérité. Le management rationnel d’une entreprise impose un continuum productif. Cet aspect est extrêmement important car les nominations par manipulations, par placement politicien ou tribal, qui viennent perturber l’entreprise qui était déjà dans une lancée productive, brise l’élan managérial et fait reculer la productivité.
Le management performant de l’OGEFREM : les indicateurs tangibles et éloquents
Les autorités et l’opinion nationale méritent le respect quant à leur appréciable faculté de distinguer les affabulations opposées à la vérité sur la cabale montée de toutes pièces contre le leadership de l’OGREFREM. Il y a une nette distinction entre le dossier judiciaire pour lequel il est non seulement présumé innocent, mais détient toutes les preuves de son innocence, d’une part, et le management mélioratif qu’il a implémenté à l’OGEFREM, d’autre part. Ses détracteurs s’étant rendus compte du fait que du côté judiciaire, il est irréprochable et leur coup est un échec, tentent avec maladresse de le noircir sur le rayon de sa gestion.
Déjà le Lundi 13 mais 2017, lors de la célébration des 37 ans de l’OGEFREM, coïncidant avec les 100 jours de son entrée en fonction, le comité de direction avait fait état des résultats palpables. Il s’agit notamment, sur le plan financier, de l’accroissement des recettes de plus de 15 % pour la commission 0,5 et de 98% pour la commission d’investissement. Par ailleurs, au plan du management des ressources humaines, en 100 jours, le comité de gestion avait réalisé la régularité des salaires, pécule de congé et autre avantages, assurant ainsi la paix sociale. Celle-ci était auparavant perturbée par les rémunérations intermittentes et d’énormes arriérés. Le comité de gestion avait une vision claire focalisée sur la gérance prudentielle, la maximisation des recettes grâce aux projets d’investissement propulseurs des opérations.
Une année après, en 2018, le comité de gestion dirigé par le DG Sayiba avait fait naviguer l’OGEFREM vers la réalisation des objectifs formulés en 2017. En effet, en 2018, au plan financier, les recettes qui se hissaient avec apprêté vers la barre de $1,5 millions auparavant, avaient été catapultés à plus de 200%. Une performance rarissime en si peu de temps, dans une entreprise publique. Au plan du management des ressources humaines, les conditions étaient nettement améliorées : tous les arriérés des salaires et primes accumulés (une pathologie permanente des entreprises publiques) avaient été épongés. A la clôture de l’exercice 2018, l’OGREFEM était l’une des rares entreprises publiques de sa catégorie à avoir posté des recettes de plus de $ 41 millions (Zoom Eco 13 Novembre 2018, Forum des As 13 Novembre 2018). Sur le rayon opérationnel, l’OGEFREM avait pu reconquérir sa souveraineté dans le domaine de la gestion du fret multimodal Congolais. A cet effet, l’entreprise s’était dotée d’un système de gestion totalement informatisé et autonome de ses FERI.
Pour l’exercice 2019, sur la projection budgétaire de $64 millions annuels (Zoom Eco 29 Novembre 2018) avec une moyenne mensuelle de $5,3 millions, la réalisation avoisine les 120 %. Le volume des FERI actant ses opérations a enregistré une croissance de près de 120%. Et mieux encore, grâce aux partenaires financiers convaincus des performances financiers et opérationnelles, le comité de gestion avait lancé le projet d’investissement ultramoderne d’un Port Sec à Kasumbalesa. La prestigieuse corporation du business international FORBES, avait primé le DG Sayiba à New York pour le caractère restructurant et intégrateur de ce projet. La performance est clairement tangible.
Au plan continental, les performances de l’OGREFREM lui ont valu l’admiration en Afrique. C’est ainsi que son directeur général a été invité pour être co-acteur de marque à l’inauguration du bureau de African Cargo Union à Walvis Bay en Namibie, en conjonction avec le CEO Theo Ben Guirab, le 29 juin 2018 (Business Erongo 29 June 2018). Une autre invitation de marque, où les performances de l’OGREFREM ont été appréciées est celle de Libreville au Gabon. Cette prestigieuse conférence des entreprises gestionnaires de fret multimodal avait réuni plus de 19 pays. L’honneur lui avait été fait d’organiser la prochaine rencontre à Kinshasa. Il est donc d’une clarté luminescente que le comité de gestion de l’OGEFREM est une des équipes exécutives rarissimes des entreprises publiques réalisant des performances à la fois financières, opérationnelles et en gestion humaine.
Au plan international, l’OGREFREM fait la fierté de la RDC. Donc, il est irrationnel, indécent et même extrêmement périlleux de laisser cette entreprise être déstabilisée par les sournoises manœuvres politiciennes. Son directeur général est quasiment agressé psychologiquement au quotidien, dans une véritable campagne orchestrée de terrorisme médiatique avec acharnement sur sa personne. Pourtant, il est censé jouir de la quiétude nécessaire pour se concentrer sur la gestion de l’entreprise et la conception des stratégies afin de contrer les effets néfastes de la récession mondiale provoquée par le Covid-19 qui on perturbé le commerce international et les opérations de fret international.
Le Gouvernement appelé à protéger la stabilité et le prestige de l’OGEFREM
La procédure judiciaire doit impérativement se conformer aux prescrits de la loi et de la constitution. Mais, il est périlleux pour l’Etat Congolais qu’une entreprise comme OGEFREM qui est performante, soit déstabilisée par des manœuvres politiciennes. C’est une aberration que de s’attaquer à une entreprise réalisant la paix sociale vis-à-vis des employés et générant des revenus tangibles. Il est incompréhensible que des irrationalités politiciennes visent seulement les entreprises productives, au lieu d’encourager leurs comités de gestion. Les entreprises qui ne sont même plus en mesure de payer les salaires des agents (avec des arriérés de plusieurs années) sont ignorées. Pourtant, c’est dans ces entreprises dysfonctionnelles que le gouvernement devrait chercher à placer de nouveaux gestionnaires qui sont considérés comme compétents, pour qu’ils y apportent la productivité, au lieu de déstabiliser les comités de gestion performants.
Il est immoral et indécent que des individus porteurs du venin de la haine et de la malfaisance exploitent une démarche judiciaire préliminaire pour tenter d’avilir un gestionnaire performant et apprécié par les employés, les syndicalistes, les clients, les partenaires tant nationaux qu’internationaux. Comme société, nous devons nous libérer du vice de la tendance de la délectation du mal à faire sur autrui. Et dans ce cas, ce mal ciblant une entreprise publique performante et met sa stabilité en péril. Pourtant avec efficience, cette entreprise rend service aux opérateurs économiques impliqués dans les transactions internationales, produit les revenus pour l’Etat et est surtout employeuse des milliers de Congolais qui nourrissent des milliers de familles.
Le Gouvernement, par le biais du Ministre du Portefeuille (dont on connaît la lucidité), est appelé à protéger les entreprises publiques des initiatives déstabilisatrices d’où qu’elles viennent. En plus, la nomination des mandataires, comme le prescrivent les experts des organisations internationales et le COPIREP, devrait prendre en considération l’efficience des gestionnaires en fonction, pour éviter des discontinuités managériales irrationnelles dans les entreprises publiques productives. Celles dont l’analyse objective des indicateurs de performance établit des percées tangibles porteuses des valeurs ajoutées dans les entreprises, nécessitent la protection et l’encouragement de leurs managers. L’Etat ne peut escompter l’amélioration des revenus émanant des ses entreprises que si le gouvernement encadre adéquatement les gestionnaires avec le principe de méritocratie en envoyant des signaux rationnels du soutien des managers performants. Si l’Etat de Droit devient un Etat maladroit face aux gestionnaires des entreprises publiques, il y a péril en la demeure.