Par Owandi.
Invité et auditionné lundi 18 mai dernier sur l’initiative de la Commission chargée du suivi et évaluation des lois de l’Assemblée nationale, sur le rôle que joue réellement l’Office Congolais de Contrôle (OCC) dans le contrôle de la qualité de matériels importés pour la lutte contre la pandémie de la Covid-19 notamment les masques, Célestin Risasi Tabu, DG de l’OCC, avait 48 heures pour revenir répondre aux préoccupations des députés nationaux, au total une cinquantaine de questions.
Ce mercredi 20 mai, Célestin Risasi Tabu a respecté ce rendez-vous en apportant aux élus du peuple de cette commission, des réponses appropriées pendant plus d’une heure de sa prise de parole. S’agissant par exemple des masques utilisés dans la lutte contre la Covid-19, le numéro 1 de l’OCC a fait savoir qu’il existe plusieurs types des masques en circulation en RDC, notamment de catégorie 1 qui sont industriels et répondent à des normes spécifiques, mais aussi de catégorie 2 de fabrication locale qui sont à la portée de toutes les bourses contrairement aux masques chirurgicaux et médicaux de catégorie 1. C’est cette première catégorie qui passe par le contrôle strict de l’OCC.
A la question d’absence de contrôle de produits pharmaceutiques fabriqués localement par l’OCC, Célestin Risasi Tabu a avoué aux élus du peuple que malgré que le décret portant statuts de l’OCC lui confère la compétence légale de contrôler les produits pharmaceutiques fabriqués localement, sa structure rencontre des résistances de terrain. Ce qui fait que le contrôle de l’Office porte sur les médicaments importés et non sur ceux fabriqués au pays.
Quant à la circulation ou présence des produits périmés sur les marchés. Célestin Risasi a expliqué aux membres de la Commission la limite du champ d’actions de l’OCC. Ici, il a fait savoir qu’étant qu’organisme d’évaluation de la conformité tierce partie, intervient avant embarquement et au débarquement ce, principalement aux postes frontaliers, ou alors dans les industries. Mais l’OCC n’a pas la charge d’assurer la surveillance du marché. Autrement dit, à partir du moment où le produit est mis en consommation hors douane, il y a d’autres services qui sont habiletés d’assurer la surveillance sur le marché.
D’autres questions ont aussi trouvé des réponses justes de la part du DG de l’OCC et il ne reste qu’à la Commission de les évaluer et les soumettre au Bureau de l’Assemblée nationale et à la plénière.