Cabales contre les mandataires des entreprises publiques : la SCPT, aussi victime !

Par Ginno Lungabu.

A l’instar de Patrice Kitebi du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et de Patient Sayiba de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM), qui sont «bouffées à toutes les sauces» par leurs détracteurs dans la fabrication quotidienne de faux dossiers dans le seul but de les couler et les faire partir de leurs postes, Patrick Umba de la Société Congolaise de Postes et Télécommunications (SCPT), n’est pas épargné. Ses détracteurs comme ceux des autres DG, estiment que le sursaut ces derniers jours de la justice congolaise, est pour eux une aubaine pour bien régler judiciairement des comptes à leurs cibles avec des faux dossiers de détournements montés de toutes pièces. D’où la crainte de l’instrumentalisation et la manipulation des magistrats !

En effet, si au FPI et à l’OGEFREM, les mains noires qui opèrent contre Kitebi et Sayiba ne sont pas clairement identifiées, à la SCPT, le détracteur de Patrick Umba est connu : Dominique Bamoleke Bandja, cet ancien trésorier révoqué le 26 avril 2019 sur décision du Conseil d’Administration pour beaucoup de griefs à sa charge, notamment le détournement d’au moins 1 million USD constaté par un audit officiel effectué en décembre 2016 par le Conseil Permanent de la Comptabilité (CPCC). C’est celui-là, derrière qui il y a des mains noires de l’ancien comité de gestion et probablement du PCA, dénoncent les membres du banc syndical, qui a saisi le procureur général près le Parquet Général de Kinshasa-Matete avec son faux dossier de détournement pour tenter de manipuler la justice contre les dirigeants de la SCPT envers qui il garde une dent. Mais comme la justice n’a pas tourné à la vitesse expéditive comme il l’espérait, Dominique Bamoleke s’évertue dans les médias à débiter tout ce qui lui passe par la tête contre le staff de Patrick Umba. Ce qui risque d’entraîner pour lui des poursuites pour diffamation.

A la SCPT, les syndicalistes ont fait une analyse nette de la démarche de cet ancien trésorier et ceux qui sont derrière lui et ont compris qu’il s’agit d’une cabale de personnes qui ont échoué par le passé dans leur gestion de l’entreprise, et qui sont jaloux du succès réalisé par l’équipe de Patrick Umba dont les résultats sont palpables malgré le sabotage quotidien par sectionnement de la fibre optique qui relie Moanda à Kinshasa, par des inciviques dont les commanditaires et auteurs intellectuels sont à Kinshasa. Objectif de ce sabotage par sectionnement : faire fuir les abonnés et affaiblir la rentabilité de la société.

A l’actif du comité Umba, notent les syndicalistes qui désapprouvent les manœuvres de l’ancien comité caché derrière l’ancien trésorier Bamoleke, il y a la diminution sensible des arriérés des salaires qui sont passés de 20 ans à six mois aujourd’hui; apurement ainsi opéré sans aucun apport de l’Etat. Et malgré la Covid-19 qui a imposé le confinement et réduit la production, le comité Umba est parvenu à payer les deux mois de salaires aux agents. C’est sans oublier de marquer à cet actif, l’acquisition en octobre 2019 et ce, sur fonds propres, des équipements de transmission qui vont permettre à la SCPT d’augmenter de manière considérable, le transport des capacités de la phase UNE en la faisant passer de 20 gigas actuellement exploités à 100 gigas extensibles. Tous ces exploits du comité Umba énerveraient ses détracteurs.

Quant à Dominique Bamoleke, les syndicalistes affirment que sa démarche judiciaire est une fuite en avant. C’est en principe lui qui devra être poursuivi au regard du rapport d’audit du CPCC. La Direction juridique de la société qui a apprêté son dossier, apprend Scooprdc.net, a déjà saisi la justice. Bientôt, l’ancien trésorier de la SCPT qui terrorisait ses collègues en se faisant passer pour un agent ANR, sera à la barre.

  • Bendélé Ekweya té

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