Par Ben Lévi
C’est reparti avec la brimade des Assistants parlementaires pour cette troisième législature, comme ce fut le cas avec l’administration Minaku. Comme preuve, cette correspondance de mercredi 6 mai, où ces Assistants parlementaires ont adressée aux élus nationaux, sollicitant leur implication pour la résolution du mauvais traitement leur infligé, c’est-à-dire : le non paiement de leurs primes et autres avantages liés à leur fonction.
Pourtant décrié sous Aubin Minaku, le traitement peu honorable réservé à ces Assistants parlementaires refait surface dans la nouvelle administration conduite par l’honorable Jeanine Mabunda. Dans cette correspondance, les assistants de députés dénoncent le non paiement de 6 mois de salaire. Et c’est après plusieurs tentatives administratives d’entrer en contact avec la hiérarchie et de contacts informels avec d’autres membres du bureau qu’ils se sont résolus d’adresser à l’ensemble de députés nationaux, cette correspondance.
« En effet, depuis le début de la législation en cours jusqu’à ce jour, les assistants parlementaires comptent 6 mois d’arriérés de leur prime étalée comme suit : février, mars, avril, mai 2019, l’extraordinaire de la session inaugurale 2019 et Mars, Avril 2020. Cette situation injustifiée et non comprise affecte les conditions de vie sociale de vos assistants que nous sommes. Nous tenons à rappeler que la plupart des collègues assistants parlementaires viennent de l’intérieur du pays et éprouvent des difficultés énormes pour répondre aux besoins de leurs ménages », peut-on lire dans la lettre.
L’on apprend par contre par la même lettre que les Assistants parlementaires du sénat sont rémunérés régulièrement et ne comptent aucun arriéré. Alors la question qui pourra revenir à l’esprit c’est celle de savoir pourquoi cette discrimination ? Est-ce le problème se trouve au niveau de finances publiques ou au niveau de la gestion interne de l’Assemblée nationale. Car devant la souffrance de certaines créances que devait le bureau de l’Assemblée nationale aux tiers, Scooprdc.net apprenait il y a peu que le bureau de madame Mabunda aurait utilisé certains fonds du parlement pour organiser le congrès. Et selon cette même source, les fonds en question n’ont jusque-là jamais été restitués par le gouvernement. Était-ce alors les fonds prévus pour le traitement des Assistants parlementaires ! Seul le bureau de l’Assemblée Nationale pourra répondre correctement à cette question. En attendant, la galère des Assistants de députés ne fait que commencer.