Par Agnelo Agnade.
Le 27 avril dernier, le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Matete, Adler Kisula, a transmis au Procureur général près la Cour constitutionnelle, le lettre-plainte de quelques agents se réclamant du collectif des conseillers et chargés d’études du cabinet du premier ministre honoraire Bruno Tshibala qu’ils accusent d’avoir détourné leurs indemnités de sortie.
Du coup, 347 autres anciens membres de ce même cabinet sont monté au créneau pour dénoncer la campagne mensongère et calomnieuse orchestrée, déclarent-ils, par certains individus manipulés par une main noire et agissant par mauvaise foi à l’endroit de l’ancien premier ministre. Ses anciens collaborateurs de Bruno Tshibala à la Primature confirment, dans leur déclaration commune de ce mercredi 29 avril, avoir touché leurs salaires mensuels depuis leur entrée en fonction en octobre 2017 jusque mai 2019 ainsi que leurs indemnités de sortie.
«Il est surprenant et écœurant d’apprendre qu’il y aurait une poignée d’individus d’autoproclamant ‘’collectif des conseillers et chargés d’études’’ du même cabinet que nous, qui agite faussement l’opinion sur des salaires et indemnités non payés. Alors que nous, directeurs de cabinet et adjoints, conseillers principaux, conseillers techniques spéciaux, conseillers et chargés d’études, ne reconnaissons pas un tel mouvement et moins encore ses supposées revendications qui paraissent absurdes et infondées», peut-on lire dans cette déclaration dont copie est parvenue à Scooprdc.net.
D’après ces anciens collaborateurs de Brutshi qui lui sont très reconnaissants, ce fameux collectif étant juridiquement illégal, le parquet ne peut pas instruire une plainte d’un groupe informel et illégal. Dans un cabinet politique, il n’y a pas de syndicat à travers lequel quelqu’un parle et défend les intérêts d’un groupe, il n’y a pas non plus de convention collective, le contrat était individuel, souitennent-ils.
«Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi ces individus, s’ils ont des revendications légitimes, se cachent derrière un collectif au lieu qu’ils agissent ouvertement en leurs noms propres ? C’est de l’arnaque», a agi un des conseillers de Bruno Tshibala joint au téléphone par Scooprdc.net, qui demande à la justice de mettre fin à toute cette distraction, mieux à l’aventure de ces individus qui méritent qui méritent de subir la rigueur de la loi.
Ce conseiller pousse politiquement plus loin sa réflexion pour comprendre l’agitation de ses anciens collègues à la Primature : «Ils font les enfants prodigues étant donné que le pouvoir actuel est dirigé par l’UDPS/Limite qu’ils quitté à l’époque avec nous. Ils pensent qu’en salissant Bruno Tshibala, ils seront bien accueillis à Limete. Non, ils se trompent car Limete a aussi ses problèmes avec tous ces gens qui veulent se retrouver. Nos amis font politiquement des mauvais calculs. Quant à nous, authentiques membres du cabinet du premier ministre honoraire Bruno Tshibala, nous lui restons toujours reconnaissant pour l’honneur et la confiance qu’il nous a faits de nous appeler à son cabinet sans aucune discrimination».