Par Nzakomba.
C’est tombé finalement ce lundi 19 avril sur les ondes de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), l’ordonnance du chef de l’État, autorisant le parlement à statuer uniquement sur la prorogation de l’état d’urgence sanitaire en République Démocratique du Congo.
En réalité, cette nouvelle ordonnance présidentielle réconfortée par le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle sur la légalité de l’ordonnance n°014/20 du 24 mars, vient renouveler les mesures déjà prises auparavant, à quelques exceptions près.
Pour le reste, l’ordonnance du chef de l’État a gardé la quintessence de l’ordonnance du 24 mars. Interdisant les rassemblements de plus de 20 personnes, les deuils au rythme de la morgue jusqu’au cimetière directement; les écoles, universités et instituts supérieurs, crèches, églises… restent fermés.
C’est d’ailleurs dans ce cadre que Félix Tshisekedi a reçu dans la journée, les chefs de confessions religieuses, avec qui il a discuté sur de mesures à prendre pour lutter contre la propagation du COVID-19, sur la bonne marche des affaires de l’État et les relations qui doivent exister entre l’État et l’église.
Au sortir de cette audience qui s’est d’ailleurs déroulée en plein air à la cité de la N’sele, l’archevêque métropolitain de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a déclaré que le chef de l’État avait jugé bon et utile en ce moment où il est en train de mettre en place des stratégies pour lutter contre « l’ennemi commun et invisible » qu’est Coronavirus, de les associer (les confessions religieuses) dans ce combat.
« certes les cultes sont suspendus, mais les prières continuent et que les hommes de l’église continuent à communiquer avec leurs fidèles à travers les moyens de communication modernes dont ils disposent« , a affirmé Mgr Fridolin Ambongo.