Gestion de Coronavirus : Me Luc Fikiri Murefu préconise l’intensification de l’agriculture !

Ginno Lungabu.

«Loin des yeux mais près», c’est le moins que l’on puisse dire de l’attitude vis-à-vis de son pays, de Me Luc Fikiri Murefu, cet avocat congolais et défenseur des droits de l’homme, résidant à Philadelphie, aux États-Unis d’Amérique. Après sa petite contribution de 25 mille USD à la suite de l’appel à la solidarité lancé par le président de la république, Félix Tshisekedi, en vue de lutter contre la maladie à coronavirus, Me Luc Fikiri fait une proposition toujours dans le cadre de la lutte de cette maladie dont la propagation à l’allure exponentielle inquiète.

D’avis avec les experts, cet avocat estime que l’après Covid-19 sera beaucoup plus catastrophique que les moments présents que le monde en général traverse et particulièrement la RDC. Ainsi face à la crise qui se profile dans le monde en général et au Congo-Kinshasa en particulier à cause de cette pandémie, Me Luc Fikiri Murefu appelle les Congolaises et Congolais à s’adonner à l’agriculture en vue de survivre en cas de famine.

Bien que pour la ville de Kinshasa la présidence de la république et gouvernement avec l’appui logistique de l’armée se démène pour approvisionner la ville de Kinshasa en denrées de première nécessité à partir du KOngo central et de l’ancien Bandundu dont le premier lot d’au moins 47 tonnes constitué de fufu, de l’huile de palme, la patate douce, l’oignon, les poireaux, les fruits et légumes, de la viande et du poisson..est arrivé mercredi 15 avril, Me Luc pense qu’il faille intensifier l’agriculture rapidement avec des projets du genre Kaniama – Kasese, en impliquant le génie militaire. Aussi préconise-t-il même à partir de parcelles que l’idée de cultiver la terre anime chacun de congolais.

« Nous sommes pendant la période de l’état d’urgence avec restrictions de certaines de nos libertés et occupations à cause du Coronavirus dans notre pays. La plupart d’entre nous s’interrogent sur ceux qu’ils peuvent bien faire pendant cette période car ils sont à la maison parce qu’il n’y a plus de travail, et que la commune de la Gombe qui est le poumon économique de Kinshasa est en confinement. Pendant ces temps, nous devons cultiver nos terres. Même dans nos parcelles, il nous faut faire un petit champ. Cela va toujours aider afin de survivre. Car, avec ce confinement et isolement, il n’y aura pas à manger dans les deux, trois ou six mois à venir. Nous devons déjà anticiper», a-t-il déclaré.

« Que nos frères et sœurs qui sont à l’intérieur du pays, là où la maladie à Coronavirus n’a pas encore planté véritablement ses racines, continuent à aller au champ mais en respectant les règles barrières contre le Covid-19. Il faut respecter la distanciation sociale, porter des masques, laver de temps à temps les mains, etc », a-t-il conseillé.

Prêchant par l’exemple, Me Luc Fikiri fait savoir qu’il possède, dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu, plus de 40 hectares des maïs, haricots et choux.

  • Bendélé Ekweya té

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