Confinement : quand les écoles de Kinshasa prouvent qu’elles sont des boutiques !

Par Ngababa.

La fermeture des écoles pour cause de la pandémie à COVID-19, met à nu les écoles qui en réalité n’étaient que de boutiques de commerce à travers la république. En effet, depuis l’annonce par le chef de l’État, le 24 mars 2020, des mesures de riposte contre le covid-19, les écoles ont fermé. Alors fermées plus qu’ au vrai sens du mot. Pendant ce temps, les églises qui ont aussi fermé, tentent de ne pas abandonner les fidèles en organisant des prières en ligne, des prédications télévisées ou radiodiffusées. Au-delà de l’avantage pécuniaire que peuvent tirer les chefs des églises sur leurs adeptes, il transparaît à travers cette organisation spéciale un souci pour leurs brebis.

Ce n’est pourtant pas le cas avec les écoles, qui ont abandonné les élèves dans la pure oisiveté. Mais le reporter de Scooprdc.net qui a fait le tour de quelques écoles de la commune de Ngaliema rapporte qu’en dehors de ce constat général, qu’il y a quelques exceptions. C’est le cas du complexe scolaire Liziba qui organise quand même les séances de révision sous forme des devoirs qu’il envoie aux parents par semaine pour occuper les élèves.

Les parents ont la charge de faire parvenir ces travaux à l’école qui, à son tour, les transmet aux professeurs à leurs domiciles pour correction. Le corrigé parviendra à chaque élève par le biais de son parent, soit par voie électronique ou au passage de ce dernier à la direction de l’école. Voilà qui prouve que l’élève n’est pas seulement un client mais plutôt un partenaire. Une belle initiative que les autres écoles doivent imiter au lieu de tourner les pouces en attendant la reprise des cours pour harceler financièrement les parents.

Le ministre de l’enseignement devrait s’inspirer de cette initiative pour la partager avec toutes les écoles de Kinshasa afin que le confinement ne constitue pas pour les enfants une occasion d’abrutissement. Les séances de cours diffusées à la télévision ou mises en ligne par internet, peut ou ne pas être à la porté de tous.

  • Bendélé Ekweya té

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