Par Owandi.
La porte-parole adjointe du président de la république, a, sur Twitter réagit face à la sortie médiatique controversée du président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba, qui, dans une émission visiblement commandée sur Top Congo FM, a tenu des propos que d’aucuns ont qualifié de désobligeants envers le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
«Des propos d’une extrême gravité qui mettent en danger le bon fonctionnement des institutions ainsi que la coalition ! Les présidents de deux chambres ont une obligation de réserve, de retenue et de respect envers la première institution de la république (président)», écrit Tina Salama sur Twitter en estimant que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat ne sont pas des juges de la constitutionnalité des actes du président de la république.
Cette ancienne journaliste de Radio Okapi fait savoir que sur le plan politique mais aussi déontologique et éthique, ces sorties médiatiques indélicates fragilisent non seulement les institutions de la république mais aussi la coalition FCC-CACH censée prouver à la face du monde ses prouesses et éviter de donner raison à ses détracteurs et autres prophètes de malheur qui ne jurent que par le divorce entre le FCC et CACH. « Jeannine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba veulent donner l’impression que leurs opinions à eux deux, engagent le parlement. Ce qui est faux, car tous les parlementaires sont contre leurs attaques personnelles contre l’institution président de la république qui n’éloignent de l’honorabilité dont ils devraient faire montrer », déclare Tina Salama.
Appelant à la retenue de l’un et de l’autre, la porte-parole de Fatshi rappelle qu’il y a un cadre approprié pour exprimer ses desiderata surtout que le président de la république est conciliant et ouvert à tout échange. D’ailleurs, ce mardi 14 avril à la cité de la N’sele, le président Félix Tshisekedi a reçu pendant une heure 40 minutes, la présidente de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda, et le président du sénat, Alexis Thambwe Mwamba.
«Il ne s’agit pas ici de revenir sur ce qui s’est dit ou fait, mais je pense qu’il regarder de l’avant», a déclaré Jeannine Mabunda à la presse au sortir de cette rencontre avec le président de la république, avant d’ajouter : «au moment où la population autour du chef de l’Etat, autour du gouvernement, des institutions et des élus de la république, cherche de meilleures mesures, je pense que ce n’est pas les batailles politiques qui doivent nous distraire».
Si alors un cadre d’échange pareil est existant et possible, pourquoi s’évertuer à vouloir lancer des quolibets au président de la république dans les médias ? Car, à entendre Jeannine Mabunda, ils ont parlé à la N’sele de l’état d’urgence, de l’arrêt de la Cour constitutionnelle et des activités du parlement dont les plénières suspendues devaient en principe reprendre le 5 avril dernier !