Par Owandi.
Ils étaient jeudi 26 mars autour d’une table de réflexion avec le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, José Mpanda. A entendre leurs arguments, il y a de quoi se dire que ces chercheurs indépendants et autres tradi-praticiens ont en eux des potentialités qui ne nécessitent vraiment l’encadrement efficient du Gouvernement pour valoriser RDC et faire d’elle une industrie pharmaceutique importante.
Face au Coronavirus qui décime partout au monde, la quasi-totalité des interlocuteurs de José Mpanda ont soutenu qu’outre les mesures de prévention annoncées par l’OMS et le Gouvernement congolais, le renforcement des immunités du corps humain par des aliments bio et certaines plantes médicinales, serait aussi la solution pour lutter contre cette pandémie. Ils ont insisté d’incorporer dans la prévention en cas de fièvre ou pas, la fumigation et le gargarisme.
Simplement dit, la première proposition consiste à bouillir les feuilles des plantes (manguier, avocatier, citronnelle…) et se couvrir d’un drap ou d’une couverture pendant au moins cinq minutes tout en inhalant la vapeur. Pour ces chercheurs indépendants, l’inhalation aide à nettoyer les narines et tuer tous les virus dont le Coronavirus. Comme ce dernier passe par la gorge, ils recommandent chaque matin, c’est la deuxième proposition, le gargarisme. Celui-ci permettrait, non seulement de nettoyer la gorge, mais aussi à tuer les bactéries.
Le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique qui les a religieusement écoutés, a enjoint son administration de les associer à la commission par lui créée, chapeautée par le président du Conseil Scientifique National, chargée de trouver des solutions rapides et idoines face à la pandémie de Coronavirus. Ces chercheurs indépendants et tradi-praticiens devront y apporter leur contribution.
C’est ici encore l’occasion de rappeler la nécessité pour le Gouvernement congolais d’accorder une attention particulière à la recherche scientifique en allouant à ce secteur un budget consistant qui puisse permettre l’encadrement des chercheurs et les mettre dans les conditions adéquates de travail. Sinon, avec 0,29% du budget national, soit 29 millions USD de 10 milliards USD votés pour 2020 et qui incluent les frais de fonctionnement du ministère, du secrétariat général et de différents centres et instituts de recherche, il est difficile de mener des recherches dignes de nom. La recommandation de l’UNESCO et de la SADC dont la RDC est membre, voudrait que les Etats consacrent à la recherche scientifique au moins 1% de leurs budgets.
