Par JosLM.
Le Gouvernement Congolais, à travers le Ministère délégué aux affaires sociales en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, a organisé pendant trois jours, du mardi 3 au jeudi 5 mars 2020, un atelier d’analyse critique de la proposition de la loi organique sur les personnes handicapées, ce, avec l’appui technique du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNDH).
Lors de la clôture, Irène Esambo, ministre délégué aux affaires sociales en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, a laissé comprendre qu’au cours desdits assises, les participants se sont mis d’accord sur leur dénomination. En lieu et place de «personnes vivant avec handicap», il est mieux de dire «Personnes handicapées» pour respecter la convention internationale des droits de l’homme que la RDC a ratifiée sans réserve. Cependant, elle a déclaré que la représentation des personnes handicapées doit être remarquable au niveau national, provincial et local. « Et cela appelle à des mesures réellement pratiques. Tous les participants se sont mis d’accord pour qu’il s’agisse d’un quotas de 10% dans les postes nominatifs et électifs », a-t-elle dit.
Par ailleurs, la Ministre déléguée aux affaires sociales, en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, a remercié le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, car, selon elle, à travers sa vision, ces assises ont pu avoir lieu pour lancer le débat afin d’interpeller toute la communauté congolaise en général et les députés nationaux en particulier, en ce qui concerne la nécessité impérieuse de doter le pays de cette loi organique qui est une exigence constitutionnelle.
Pour sa part, le Directeur du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux droits de l’Homme, Abdoul Azziz, a laissé entendre que tous les participants ont été engagés à prendre une part active à cet atelier afin d’harmoniser la législation nationale à la convention relative aux droits de l’homme. De ce fait, des propositions concrètes ont été faites et le travail est loin d’être terminé pour finaliser avec le tout.
Les participants ont adopté certaines structures qui pourront réaliser les recommandations, à savoir : le conseil consultatif qui veillera à la mise en œuvre de la participation. Aussi, la création d’un fonds qui va promouvoir les droits des personnes handicapées, accompagner leur adaptation ainsi que leur accessibilité.
A noter que cette proposition de loi sera envoyée à l’Assemblée Nationale lors de la prochaine rentrée parlementaire.