Services de renseignements congolais : encore une mort suspecte !

Par Nzakomba.

Serait-on entrain d’assister au grand ménage à la « camorra »? Les esprits lucides qui savent comment fonctionnent les services d’intelligence, n’excluent pas cette hypothèse. Non sans raison, après le « suicide » du général Delphin Kahimbi, chef du Département de Renseignements Militaires (DRM), ex-DEMIAP, le vendredi 28 février,  c’est le tour, ce lundi 02 mars, soit 4 jours, de Léon Lukaku,  ex-directeur du contre-espionnage extérieur à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) limogé juste après l’interpellation de son ex-patron Kalev Mutondo, de trouver la mort dans de conditions encore non élucidées. Si officiellement pour Kahimbi on parle du « suicide », pour Lukaku, il serait emporté par une crise cardiaque. Des belles expressions dans le monde des barbouzes…

En effet,  c’est tôt ce lundi matin que le corps de Léon Lukakua été retrouvé chez lui sans vie. Du coup la toile s’est enflammée pour dénoncer une fois de plus une mort suspecte aux allures de la mafia sicilienne, la tristement célèbre mafia camorra en Sicile au sud de l’Italie où chaque « converti » était considéré comme un traître, et qui le payait de sa vie.

Depuis l’interpellation de Kalev Mutondo,  des événements macabres ne cessent d’arriver autour de responsables et surtout de hauts dignitaires dans le milieu de renseignements tant civil que militaire. Avec ce qui se dit dans l’opinion,  serait-on entrain d’assister au grand nettoyage ?  Un nettoyage digne de séries télévisées du genre black list ou prison break !

De la saga de caches d’armes qui auraient été trouvées au Tanganyika dans la province dirigé par Zoé Kabila aux voyages suspects de l’ancien administrateur général de l’ANR en passant par le décès plus que suspect du général Kahimbi et maintenant celui de l’ex-directeur du contre-espionnage extérieur de l’ANR,  tout semble être lié. Ainsi l’opinion n’hésite plus à parler d’un complot contre la république et surtout contre le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

Le Conseil National de Sûreté (CNS) a véritablement du pain sur la planche. C’est maintenant que le vrai « boulot » d’espionnage et de contre-espionnage commence.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une