Par Owandi.
Le ministre des droits humains, André Lite Asebea, est victime d’attaques dans la presse et sur les réseaux sociaux qui lui dénient tout simplement la qualité de « maître avocat » et le traitent d’imposteur.
Seulement, le disciple de « l’homme au verbe facile » (NDLR : Lambert Mende) n’est pas de l’école à laisser nuire à sa réputation et gober des niaiseries. « Je pensais qu’ils allaient douter de mon cursus de droit parcouru avec brio à l’Université de Lubumbashi ! », ironise-t-il en ajoutant : « Mais hélas, par manque d’accusations bien fondées pour tourner leur machine de nuisance, ils s’accrochent malheureusement à un détail moins important pour créer du buzz. J’ai porté la toge noire à 25 ans alors défenseur judiciaire quand j’ai fini mon graduat et déjà on m’appelait Maître. J’ai ainsi exercé plus de cinq ans (l’homme fléché sur la photo ci-dessous). J’ai fini ma licence en 2005. L’UNILU n’est pas au ciel, tout le monde qui voudra peut aller vérifier ».
André Lite renvoie se détracteurs à bien lire l’ORDONNANCE-LOI 79-028 du 28 septembre 1979 portant organisation du barreau, du corps des défenseurs judiciaires et du corps des mandataires de l’Etat. « D’abord déjà étant défenseur judiciaire plus de cinq ans, on n’a plus besoin de stage », explique-t-il en dédouanant Me Mutshembe présenté comme doyen du barreau de Kinshasa/Matete et son proche parent qui aurait facilité sa prestation de serment en catimini : « Je suis de Wamba dans la province du Haut-Uele. Vérifiez, le nom de Mutshembe n’est pas de chez nous. Donc il n’est nullement un proche parent ».
Et d’ajouter : « un serment judiciaire est un acte solennel et public et son accomplissement est fait devant le juge. Celui-ci peut être décisoire, promissoire ou supplétoire. Affirmer que j’ai prêté serment en catimini, cache mal la hargne de la racaille éconduite de mon cabinet, auteur de cette forfaiture ».
En effet, le ministre des droits humains accuse un de ses anciens collaborateurs qu’il a remercié à cause de maladresse financière et comportement corruptible, d’être à la base de cette campagne de diabolisation mal placée, justifiée par une dose accrue de jalousie (NDLR : ils étaient tous dans le passé des conseillers au cabinet du ministre Mende). « Je n’ai usurpé aucune qualité », soutient-il, estimant que son appartenance au barreau de Kinshasa-Matete n’a violé, sinon énervé aucune disposition de l’Ordonnance-loi 79-028 du 28 septembre 1979 portant organisation du barreau, du corps des défenseurs judiciaires et du corps des mandataires de l’Etat.
Et pour couper court, c’est le Bâtonnier et le Conseil de l’Ordre qui déboutent totalement les détracteurs d’André Lite. En effet, dans un communiqué publié mardi 25 février et signé par Me Kayudi Misamu Coco, le Bâtonnier de l’ordre, il est indiqué que « Maître LITE ASEBEA André est licencié en Droit de l’Université de Lubumbashi et ancien Défenseur Judiciaire. Il a passé avec succès le test d’admissibilité au Barreau de Kinshasa/Matete en date 19 mai 2019. Son dossier de demande d’admission à ce Barreau a été régulièrement composé et déposé. En date du 2 août 2019 il a été procédé à la publication de banc et en cette même date, le double du dossier a été transmis à l’office du Procureur Général pour avis conformément aux dispositions des articles 11 alinéa 3 et 4 de la Loi organique sur le Barreau et 47 du Règlement Intérieur Cadre du Barreaux Congolais. Aucune opposition du public n’a été enregistrée. Suivant sa décision du 14 janvier 2020, le Conseil de l’Ordre après examen du dossier a admis à sa liste de stade Maître LITE ASEBEA André et l’a présenté au serment lors de l’audience publique de la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete du 04 février 2020 ».
Cette mise au point du Bâtonnier de l’Ordre met sans doute fin scientifiquement aux détractations contre ce ministre des droits humains qui n’a commis que le seul péché de remercier un collaborateur qui s’est compromis par le détournement des frais de mission de ses collègues.