Lubumbashi : que retenir de l’arrestation du cambiste Nzembela ?

Par Ginno Lungabu.

Le Cadre de concertation de la Société civile du Haut-Katanga regroupant six organisations (CDH, IFADEV, JUSTICIA Asbl, Ligue des Jeunes Intellectuels de l’Orientation, PRECAD et INEF), est monté au créneau pour dénoncer et fustiger l’arrestation, ce samedi 22 février, de sieur Nzembela, cambiste de son état, par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) et la confiscation de plus de 167.940 USD qu’il détiendrait.

Après la publication de ce communiqué, les proches de l’homme d’affaires libanais à la base de cette arrestation, ont tenu à éclairer la lanterne de  l’opinion sur cette affaire prise à bras-le-corps par les ONG de défense de droits de l’homme. En peu de mots, sieur Nzembele serait impliqué dans une affaire d’escroquerie.

En effet, d’après les proches de ce sujet libanais, dont Scooprdc.net tait le nom pour es raisons évidentes, devenu partenaire d’affaires du Libanais du fait que depuis 15 ans qu’ils travaillent ensemble, M. Nzembela avait disparu dans la nature après avoir reçu la somme de 143.700USD à convertir en FC, monnaie locale, dans un délai bien limité.  Il avait résolu de ne plus décrocher son téléphone et vivre dans la clandestinité depuis une année et demie. Ce qui a poussé le Libanais escroqué à porter plainte auprès des autorités compétentes. L’ANR fut mise à contribution. Le service d’intelligence a finalement mis la main sur le présumé fugitif ce samedi, a saisi les fonds à sa disposition qu’il tentait échanger à Sofibank.

Les proches du Libanais demandent aux ONG regroupées au sein du Cadre de concertation de la Société civile du Haut-Katanga de cesser l’agitation et laisser les services compétents traiter dans toute indépendance cette affaire qui sent une vaste escroquerie.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une