Par Nzakomba.
Dans une déclaration rendue publique le samedi 15 février dernier et lue par Jean-Claude Lumanu, vice-président sectionnaire UDPS/France, une pétition a été lancée contre la ministre de l’économie, madame Acacia Bandoubola, accusée par les siens d’ingratitude et ignominie au point d’oublier le parti au profit de sa famille biologique. Ce qui jette ainsi de l’opprobre sur parti présidentiel, estiment les pétitionnaires.
« L’UDPS/France se mobilise aujourd’hui pour crier HARO sur l’ignominie et l’ingratitude au sein du Parti. Le traitement lui réservé après tant de services, est une ignominie qui ne peut nullement s’expliquer parce que nous vivons, dans cet âge fréquent en lâcheté, abondant en ignominies », écrit la section de Paris en France, d’où est venue la ministre.
Accusant la ministre Acacia Bandoubola d’une féroce ingratitude et de vanité, l’UDPS/France rappelle à cette dernière les instructions du parti sur le 70/30 ordonné par la hiérarchie au sujet de membres du cabinet.
« L’UDPS France croyait qu’un de ses membres, qu’elle a réussi à en faire une excellence et pour qui, elle s’est mobilisée, avait, en dehors des grâces et adorables qualités de la femme, une certaine droiture, le respect des institutions. Elle vient de se rendre compte que, malheureusement, la féroce ingratitude et l’impudente vanité l’habitait aussi, chevillées au corps. Il en est pour preuve son dernier séjour en France à Paris, au cours duquel, elle a ostensiblement ignoré le Parti, ne se manifestant en aucun moment », martèle le communiqué.
Cette douche froide passée au ministre de l’économie par sa propre base de Paris s’est soldée par un désaveu public : l’UDPS France se désolidarise totalement des actions de madame la Ministre de l’économie et la désavoue à travers la pétition.
En même temps, les membres du parti au pouvoir résidant en France projettent de faire un bilan d’une année d’exercice de pouvoir par leur parti et formuler des propositions et recommandations au Secrétariat Général.