Par Dorcas Nzumea.
Le Syndicat national des professionnels, licenciés, maîtrises et docteurs à thèse en science de santé de SYNAPMS ont été ce jeudi 13 février dans la rue pour exiger l’application de la lettre présidentielle n° 0346/03/2019 du 06/03/2019, relative à la prime des risques. C’est donc sous une forme de retraite syndicale que cette manifestation est organisée et ce, devant le Palais de la Nation. Il sollicite par ailleurs l’implication personnelle du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi.
Les professionnels de santé sont déterminés à faire entendre leur cri de détresse et à obtenir gain de cause. Très en colère, Banderoles à la main, marchant au son des Vuvuzuela, ils ont battu le macadam sous un soleil accablant pour réclamer ce qui est, à juste titre, leur droit. En effet, le SYNAPMS réclame l’exécution de la lettre présidentielle n° 0346/03/2019 du 06/03/2019 pour la paie du mois d’avril 2019. Ladite lettre écrite par le Président de la République confirme bien évidemment l’égalité entre les médecins, les pharmaciens ainsi que tous les licenciés en science de santé. Sur ce, ils doivent recevoir la prime de risque car ils sont tous au même niveau. Malheureusement, cette lettre n’a toujours pas été exécutée, malgré le fait qu’ils aient été reçus par le directeur du cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamerhe.
« Nous sommes venus ici pour solliciter l’intervention personnelle du Président de la République parce qu’il nous avait donné sa lettre présidentielle depuis le 6 mars 2019, dans laquelle il instruisait au ministre du budget de répondre favorablement à notre revendication liée à la prime des risques. Ca fera presque une année et nous n’avons pas eu une réponse satisfaisante, malgré les négociations. C’est ainsi que nous sommes revenus ici pour qu’il intervienne une fois de plus afin que notre situation soit décantée », a fait savoir Jean-fidèle Boyoo, Président national de SYNAPMS.